Études et débats

On trouvera ici des études critiques (inédites ou déjà publiées) sur différents aspects de l’œuvre de Marceline Desbordes-Valmore, ainsi que des documents et des débats, regroupés en plusieurs rubriques.

Marceline Desbordes-Valmore poète

Donner vie et donner à vivre : l’évocation chez Marceline Desbordes-Valmore

Clara Sarrazin a soutenu à Sorbonne Université un mémoire de master 1 de lettres (parcours langue française) sous la direction de Jacques Dürrenmatt, intitulé « Donner vie et donner à vivre : l’évocation chez Marceline Desbordes-Valmore ». Elle présente ici brièvement son étude.

Une leçon d’agrégation : La liberté des Pleurs et le rossignol en cage

Nous donnons ci-dessous un texte publié dans le numéro 5 de J’écris pourtant, Cahiers de la Société des Études Marceline Desbordes-Valmore, tiré de la leçon donnée par Vincent Décamps en 2023 à l’oral de l’agrégation des lettres modernes, où il a été reçu premier, ainsi qu’une introduction par Christine Planté.

« Les roses de Saadi. » Pour une lecture renouvelée

Christine Planté « Les roses de Saadi » est sans doute le plus célèbre poème de Marceline Desbordes-Valmore. Publié dans son dernier recueil posthume qui a paru en 1860, un an après sa mort, sous le titre de Poésies inédites, il a depuis très souvent été mis en musique, lu, chanté, reproduit dans des anthologies … Continuer la lecture de « Les roses de Saadi. » Pour une lecture renouvelée

Comment l’appelez-vous ?

Quand on parle de Marceline Desbordes-Valmore ou qu’on écrit à son sujet, on se heurte très vite à une difficulté : comment l’appeler ? La question se pose avec insistance, tant pour le nom propre que pour le nom commun qui la désigne dans son activité poétique. Melle D., Marceline Desbordes, Mme Valmore, Desbordes-Valmore, Marceline… … Continuer la lecture de Comment l’appelez-vous ?

Un rêve étrange. Fragment du 21 mai 1831

Dans de nombreux poèmes de Marceline Desbordes-Valmore on trouve l’évocation de rêves, saisissante parfois « comme chez nul autre poète, sinon Nerval », écrit Yves Bonnefoy qui voit dans le Rêve intermittent d’une nuit triste « vraiment un extraordinaire poème, aux limites presqu’extérieures de la poésie d’Occident ». Trace remarquable de l’intérêt de Marceline Desbordes-Valmore … Continuer la lecture de Un rêve étrange. Fragment du 21 mai 1831

Marceline Desbordes-Valmore : une poète naturelle ?

Héloïse Metzlé a soutenu, sous la direction de Madame Sarah Nancy à l’université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, un mémoire de Master 1 intitulé « Enjeux du naturel dans l’ethos poétique de Marceline Desbordes-Valmore ». Elle en présente ici le sujet et les principales conclusions.

Marceline Desbordes-Valmore et les arts visuels

Cette rubrique est dédiée aux débats existant sur l’iconographie liée à Marceline Desbordes-Valmore

Responsables : Anne Labourdette, Pierre-Jacques Lamblin.

Une pause ou une pose ?

Sur le portrait de Marceline Desbordes par Constant Desbordes Pour le peintre Constant Desbordes (1761-1828), sa nièce Marceline pouvait apparaître comme un modèle idéal tout en étant facile d’accès. Comédienne vantée pour la sensibilité et la finesse de son jeu, elle avait, en effet, le sens de la pose et de la mise en scène ; … Continuer la lecture de Une pause ou une pose ?

L’affaire du portrait

Le musée de Douai conserve depuis octobre 1938 un imposant portrait de Marceline Desbordes-Valmore (inv. 2343), non signé mais attribué à Hilaire Ledru (Oppy, 19 février 1769 – Paris, 29 avril 1840) et daté vers 1840.

Proposées par Boyer d’Agen en 1924 et non remises en cause jusqu’à présent, l’identification du sujet comme un portrait de Marceline Desbordes-Valmore, et l’attribution du tableau à Hilaire Ledru posent question(s) à Pierre-Jacques Lamblin dans le troisième numéro du J’écris pourtant (« Est-ce bien Hilaire Ledru qui l’a peinte et est-ce bien elle ? »). Je tente de lui répondre ici. Comme ce débat entre nous est ancien –mais très amical-, il est scindé en trois parties :

Qui voit-on ?

Qui est l’auteur du portrait ?

Que voit-on ?

L’Œil de Marceline

  Dans un dossier documentaire conservé à la Bibliothèque Marceline Desbordes-Valmore de Douai se trouve une intrigante photographie d’une miniature représentant un œil féminin entouré d’un décor floral. Une inscription indique qu’il s’agit de l’œil (droit) de Marceline Desbordes-Valmore peint par son oncle Constant sur le couvercle d’une tabatière. L’objet est signalé comme appartenant à … Continuer la lecture de L’Œil de Marceline