Poème « La fleur des champs »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « Modeste fleur, dans ton calice humide… »
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Manuscrits du poème :






Texte du poème (selon le manuscrit indiqué ci-dessus) :

La Fleur des champs

Modeste fleur, dans ton calice humide
Brillent encor les perles du matin ;
Dans ce vallon levant un front timide,
Modeste fleur, quel sera ton destin ?
Bientôt peut-être un enfant du village,
Va se jouer de tes charmes naissants :
Jadis Églé pour parer son corsage
      Eût accueilli la fleur des champs.

Jadis Églé de fleurs fraîches comme elle
Chaque matin composait ses atours.
Elle était simple et peut-être plus Belle
L’art trop souvent a fait fuir les amours.
Son sceptre alors était une houlette
À ses genoux que nous brulions d’encens !
Mais sur son front une orgueilleuse aigrette
      A remplacé la fleur des champs.

Mes yeux naguère ont cru la reconnaître
Dans la cité qu’embellit son séjour :
J’ai tressailli... d’espérance peut-être,
Mon cœur battait de souvenirs d’amour.
Hélas sans doute au sein de l’opulence,
Fermant son âme à de premiers penchants,
Églé fuirait l’ami de son enfance
      Comme elle fuit la fleur des champs.





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