Poème « La jeune fille. À Milan »

Premier vers dans l’édition de Marc Bertrand : « Oubliera qui pourra le chant doux et suprême… »


Manuscrits du poème :

  • La jeune fille. À Milan : Vente Artcurial, « Livres et Manuscrits des 19e et 20e siècles », du 16 avril 2014 (lot 94, p. 60-61 du catalogue). Poème autographe signé. 4 quatrains et un refrain en italien, sans date. 3 pages in-8 à l’encre noire sur un double feuillet de papier vélin. Vente Simon Kra, 15 avril 1924, d’après la Revue d’Histoire littéraire de la France, 31e année, No. 2 (1924), p. 348

Édition du poème :

Autre édition du poème :






Texte du poème (selon l’édition la plus ancienne listée ci-dessus) :

Oubliera qui pourra le chant doux et suprême
    Qui s’exhalait de ta fenêtre en fleurs.
Ta jeune âme a fini son oraison de pleurs,
Mais j’entendrai toujours dans le fond de moi-même
La Primavera
verra;
Ma la Speranza,
chi sà?
Chi sà
Quanto durera?
Chi sà
Si non morirà?
[...]
Dieu seul a-t-il compris ta grace agenouillée
ô rêve chaste et blanc qui chantais devant lui ?
N’a-t-elle ému personne où je pleure aujourd’hui
Cette plainte échappée à ta douleur grillée :
"La Primavera,
verra;
Ma la Speranza
chi sa?
chi sa
quanto durera;
chi sa
Si non Morira?
L’Automne atteint les fleurs, l’onde s’en va moins pure
La fenêtre a perdu son fragile réseau
Moi, j’écoute partout ton jeune cri d’oiseau
Qui pleure... et pleure encore à travers la Nature :
"La primavera
verra;
Ma la Speranza,
chi sa?
chi sa
quanto durera?
chi sa
Si non morira?"





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