Poème « Abnégation »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « Si solitaire, hélas ! et puis si peu bruyante,… »
logo Wikidata


Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « XXVIII. Abnégation », Marceline Desbordes-Valmore. Les Pleurs. Poésies nouvelles, Paris : Charpentier, 1833
  • « Abnégation », Marceline Desbordes-Valmore. Les Pleurs. Poésies nouvelles, Paris : Madame Goullet, 1834

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Abnégation », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1819-1833. Idylles. Élégies, Paris : Lemerre, p. 223-224, 1886
  • « Abnégation », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome second, Paris : Éditions du Trianon, p. 246, 1932
  • « Abnégation », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 217, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « Abnégation », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de madame Desbordes-Valmore, avec une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 302, 1842
  • « Abnégation », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Nouvelle édition augmentée et précédée d’une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 257-258, 1860
  • « Abnégation », Marceline Desbordes-Valmore. Choix de poésies. Notice par Maxime Formont, Paris : Librairie Alphonse Lemerre, p. 101, 1928
  • « Abnégation », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Préface de Alain Bosquet, Paris : Le livre club du libraire, p. 66, 1961
  • « Abnégation », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes, Paris : Tchou, p. 91, 1965





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

ABNÉGATION

        Qui sait si vivre n’est pas mourir, et si là-bas
        on ne croit pas que mourir c’est vivre ?
                  Euripide.

  Si solitaire, hélas ! et puis si peu bruyante,
  Tenant si peu d’espace, on me l’envie encor !
  Cette pensée est triste, elle entraîne à la mort ;
  Et, pour s’en reposer, la tombe est attrayante !
  C’est la première fois qu’elle a navré mon sein ;
  À tous les flots amers de ma vie écoulée,
  Cette goutte de fiel ne s’était pas mêlée ;
  Personne n’avait dit : « S’en ira-t-elle enfin ! »

  Oh ! personne ! A présent je suis de trop au monde,
  Et j’ai hâte, et j’ai peur d’amasser mes instants ;
  Je trompe une espérance !... En vain je la seconde ;
  Importune et mourante, on peut vivre longtemps !

  Oui, je me presse en vain d’avancer et de vivre.
  Quelque anneau tient encor mon cœur ; il se rompra.
  Tout ce que j’aime est frêle et meurt, et pour vous suivre,
  Mes chers anneaux brisés, mon cœur se brisera !





Signaler une erreur ou transmettre un commentaire

Votre nom et/ou votre adresse de courriel :
Votre commentaire (les commentaires sont transmis à l'équipe d'administration du site mais ne sont pas affichés sur le site et ne donnent pas lieu à une réponse) :