Poème « À Délie »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « Toi, dont jamais les larmes… »
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Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « À Délie, iv », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Mme Desbordes-Valmore. Troisième édition, Paris : François Louis, p. 83-84, 1820
  • « À Délie IV », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Troisième édition, Paris : Théophile Grandin, p. 99-100, 1822
  • « À Délie », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore [en deux tomes]. Tome I., Paris : Boulland, p. 231-234, 1830
  • « À Délie », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Tome premier, Paris : Boulland, 1830

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « À Délie », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. Reliquiæ. Volume 4, Paris : A. Lemerre, p. 34-35, 1922
  • « À Délie », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome premier, Paris : Éditions du Trianon, p. 121-122, 1931
  • « À Délie », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 62, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « À Délie, IV », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de madame Desbordes-Valmore, avec une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 71-72, 1842
  • « À Délie, IV », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Nouvelle édition augmentée et précédée d’une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 70-71, 1860

Traduction du poème :

  • anglais :
    • « To Delia (IV) », Anna M. Evans, Selected Poems of Marceline Desbordes-Valmore, Hainesport, NJ : Barefoot Muse Press, 2014





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

À DÉLIE

        Toi, dont jamais les larmes
        N’ont terni la beauté,
        Enveloppe tes charmes,
        Enchaîne ta gaîté ;
        Que ta grâce divine,
        Sous un voile de deuil,
        S’abandonne et s’incline
        Sur le bord d’un cercueil !

        Quitte cette guirlande
        Qui pare tes attraits ;
        Laisse-la pour offrande
        À ce jeune cyprès :
        C’est ici le mélange
        Des roses et des pleurs ;
        C’est l’asile d’un ange :
        Qu’il dorme sous des fleurs !

        Vois-tu, sous l’herbe tendre,
        Ce précieux tombeau ?
        Là mon cœur vient attendre
        Qu’on en creuse un nouveau.
        Oui, mon fils, l’arbre sombre
        Qui se penche vers toi,
        En te gardant son ombre,
        Croîtra bientôt sur moi !

        Toi, dont jamais les larmes
        N’ont terni la beauté,
        Ne voile plus tes charmes,


        Rappelle ta gaîté.
        Adieu, belle Délie ;
        Je te rends au plaisir ;
        Retourne vers la vie,
        Et laisse-moi mourir.





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