Poème « L’adieu du soir »

Premier vers dans l’édition de Marc Bertrand : « Dieu ! qu’il est tard ! quelle surprise !… »


Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « L’Adieu du soir », Marceline Desbordes-Valmore. Élégies, Marie et romances, Paris : François Louis, p. 12-13, 1819
  • « L’Adieu du soir », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Mme Desbordes-Valmore. Troisième édition, Paris : François Louis, p. 27-28, 1820
  • « L’Adieu du soir », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Troisième édition, Paris : Théophile Grandin, p. 13-14, 1822
  • « L’Adieu du soir », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore [en deux tomes]. Tome I., Paris : Boulland, p. 19-22, 1830
  • « L’Adieu du soir », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Tome premier, Paris : Boulland, 1830

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « L’Adieu du soir », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1819-1833. Idylles. Élégies, Paris : Lemerre, p. 12-13, 1886
  • « L’Adieu du soir », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome premier, Paris : Éditions du Trianon, p. 14-15, 1931
  • « L’adieu du soir », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 29, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « L’Adieu du soir », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de madame Desbordes-Valmore, avec une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 6-7, 1842
  • « L’Adieu du soir », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Nouvelle édition augmentée et précédée d’une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 15-16, 1860
  • « L’Adieu du soir », Marceline Desbordes-Valmore. Les plus beaux vers de Desbordes-Valmore, Paris : Nilsson, p. 61-63, 1920?
  • « L’adieu du soir », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Choix et notice par Oscar Colson. Bibliothèque francaise, Vol. LVI, Berlin : Internationale Bibliothek, p. 34, 1923
  • « L’adieu du soir », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Marceline Desbordes-Valmore, Lyon : H. Lardanchet, p. 4-5, 1927
  • « L’Adieu du soir », Marceline Desbordes-Valmore. Choix de poésies. Notice par Maxime Formont, Paris : Librairie Alphonse Lemerre, p. 15-16, 1928
  • « L’Adieu du Soir », Marceline Desbordes-Valmore. Le Livre des Tendresses, Paris : Nilsson, p. 80-81, 1930
  • « L’Adieu du soir », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Préface de Alain Bosquet, Paris : Le livre club du libraire, p. 1-2, 1961
  • « L’Adieu du soir », Marceline Desbordes-Valmore, Valéria Gaillard. Poemas elegidos, Barcelone : Somos Libros, p. 30-32, 2019

Traductions du poème :

  • allemand :
  • anglais :
    • « Parting at Night », Harriet W. Preston, Charles Augustin Sainte-Beuve, Memoirs of Madame Desbordes-Valmore, p. 185-186, Boston : Roberts Brothers, 1873
    • « Evening Farewell », Anna M. Evans, Selected Poems of Marceline Desbordes-Valmore, Hainesport, NJ : Barefoot Muse Press, 2014
    • « Evening Farewell », David Paley, 2015 ou avant
  • espagnol :
  • tchèque :
    • « Večerní sbohem », Zdeňka Pavlousková, Knížka něžností, p. 25-26, Prague : Odeon, 1986





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

L’ADIEU DU SOIR

        Dieu ! qu’il est tard ! quelle surprise !
        Le temps a fui comme un éclair ;
        Douze fois l’heure a frappé l’air,
        Et près de toi je suis encore assise !
    Et loin de pressentir le moment du sommeil,
    Je croyais voir encore un rayon de soleil !

    Se peut-il que déjà l’oiseau dorme au bocage !
        Ah ! pour dormir il fait si beau !
    Les étoiles en feu brillent dans le ruisseau,
        Et le ciel n’a pas un nuage ;
        On dirait que c’est pour l’Amour
    Qu’une si belle nuit a remplacé le jour !
      Mais, il le faut, regagne ta chaumière ;
    Garde-toi d’éveiller notre chien endormi,
        Il méconnaîtrait son ami,
    Et de mon imprudence il instruirait ma mère.
    Tu ne me réponds pas ; tu détournes les yeux !
    Hélas ! tu veux en vain me cacher ta tristesse :
        Tout ce qui manque à ta tendresse,
        Ne manque-t-il pas à mes vœux ?
      De te quitter donne-moi le courage ;
    Écoute la raison, va-t-en. Laisse ma main !
      Il est minuit ; tout repose au village,
        Et nous voilà presque à demain !
    Écoute ! si le soir nous cause un mal extrême,
      Bientôt le jour saura nous réunir,
        Et le bonheur du souvenir
    Va se confondre encore avec le bonheur même.
    Mais, je le sens, j’ai beau compter sur ton retour,
    En te disant adieu chaque soir je soupire ;
    Ah ! puissions-nous bientôt désapprendre à le dire !
    Ce mot, ce triste mot n’est pas fait pour l’amour.





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