Poème « À la Seine »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « Rive enchantée,… »
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Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « À la Seine », Marceline Desbordes-Valmore. Élégies, Marie et romances, Paris : François Louis, p. 25-26, 1819
  • « À la Seine », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Mme Desbordes-Valmore. Troisième édition, Paris : François Louis, p. 137-138, 1820
  • « À la Seine », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Troisième édition, Paris : Théophile Grandin, p. 169-170, 1822
  • « À la Seine », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore [en deux tomes]. Tome I., Paris : Boulland, p. 483-484, 1830
  • « À la Seine », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Tome second, Paris : Boulland, 1830

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « À la Seine », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome premier, Paris : Éditions du Trianon, p. 262-263, 1931
  • « À la seine », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 104, 1973

Autre édition du poème :

Partitions du poème mis en musique :

  • P. Melchior, Œdipe Obin, « L’Adieu », Paris : Henry Lemoine.
  • Dieudonné Duguet, « À la Seine », Liège : Duguet.
  • Fabry Garat, « Plainte d’amour », Paris : Au magasin de musique de madame Bénoist, 1816 ; Dédiée à M. Alibert.
  • Camille Pleyel, « Rive enchantée », Paris : Ignace Pleyel, 1818 environ.
  • Alphonse Fontvanne, « Rive enchantée, berceau de mes amours », Paris : Momigny, 1819.
  • Jean-Baptiste-Pierre Lélu, « L’adieu », Paris : Chez Lélu et F. Louis, 1819.
  • Edmond Michotte, « Le Chant du pêcheur », Paris : Ledentu, 1857 ; à M. Solieri.





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

À LA SEINE

          Rive enchantée,
        Berceau de mes amours,
          Onde argentée,
        Image des beaux jours,
        Que ton cours est limpide !
        Que ta fuite est rapide !
          Ah ! pour mon cœur,
        C’est l’adieu du bonheur.

          Déjà ma lyre
        Gémit dans les roseaux,
          Et mon délire
        A fait frémir tes eaux.
        La naïade plaintive
        Se penche sur la rive
          Pour m’écouter,
        Me plaindre, et m’arrêter.

          Cette eau si belle
        T’abandonne en courant ;
          Moi, plus fidèle,
        Je m’éloigne en pleurant.
        Demain celui que j’aime
        M’appellera lui-même :
          Vœux superflus !
        Je ne l’entendrai plus.

          Ah ! dans ta course,
        Emporte mes tourments ;
          Mais, à ta source,
        Retiens tous mes serments.
        Si l’objet que j’adore
        Vient m’y chercher encore,
          Dis-lui qu’Amour
        T’a promis mon retour.





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