Poème « À Madame *** »
Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « Que vous soyez pour tous la charité qui pleure,… » ↓
Manuscrits du poème :
- À Madame Louise Colet : Manuscrit Ms 6407 de la Bibliothèque municipale d’Avignon, feuillet 2340
Éditions du poème :
Éditions du poème dans des recueils :
- « À Madame*** », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies inédites de Madame Desbordes-Valmore publiées par M. Gustave Revilliod, Genève : Jules Fick, p. 210, 1860
- « À Madame *** », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Mme Desbordes-Valmore publiées par Gustave Revilliod (deuxième édition), Genève : Jules-Guillaume Fick, p. 232, 1873
Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
- « À Madame *** », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1833-1859. Élégies. Romances. Mélanges. Fragments. Poésies posthumes, Paris : Lemerre, p. 212-213, 1886
- « À Madame *** », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 564, 1973
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
À MADAME +++Que vous soyez pour tous la charité qui pleure,
Ou la Muse qui chante afin d’arrêter l’heure,
Ou la femme rêveuse au bord de son miroir,
Vous êtes toujours vraie et toujours belle à voir !
La beauté, n’est-ce pas, c’est le bonheur, Madame ?
Ainsi vous en avez plein les yeux et plein l’âme ;
Et sous vos blonds cheveux si j’ai surpris des pleurs,
C’est qu’il faut, n’est-ce pas, de la rosée aux fleurs ?
Oui, l’été sans la pluie incendierait les roses.
Laissez donc faire au ciel qui fait bien toutes choses :
Pleurez, regardez-vous, et chantez à la fois,
Car c’est pour nos douleurs que Dieu fit votre voix !
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