Poème « À Madame Récamier » - L’œuvre poétique de Marceline Desbordes-Valmore

Poème « À Madame Récamier »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « Ne me plaignez pas, Madame !… » ↓

Manuscrits du poème :

Manuscrit Ms1063-3 : 1063-3 f.70r Ne me plaignez pas, Madame, / sur mon mobile chemin / …
Reproduction du manuscrit autographe du poème « À Madame Récamier » (localisation inconnue) : Reproduction de poème autographe. Robert de Montesquiou, bibliothèque. Tome I, Première vente [Paris, Hôtel Drouot, 23-26 avril 1923]. Bibliothèque nationale de France. Département Littérature et art, DELTA-30523

Éditions du poème :

Édition du poème dans des recueils :

« À Madame Récamier », Marceline Desbordes-Valmore. Bouquets et prières, Paris : Dumont, p. 109-110, 1843

Édition du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

« À Madame Récamier », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 465, 1973

Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

À MADAME RÉCAMIER

      Ne me plaignez pas, Madame !
      J’ai passé devant votre âme :
      Sur mon rapide chemin,
      J’ai regardé ce sourire
      Tendre à ne pas le décrire ;
      Et vous avez pris ma main.

      Se plaint-on lorsqu’une étoile
      Pénètre un moment le voile
      D’un ciel éternel, mais noir ;
      Se plaint-on lorsque Dieu même
      Daigne s’offrir à qui l’aime :
      Et vous voir, c’est l’entrevoir !

      Sur un transparent visage,
      C’est ressaisir le présage
      De son immortalité ;
      C’est, sous la même apparence,
      Lire au front de l’espérance,
      Beauté ! bonté ! charité !

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