Poème « À ma sœur Cécile »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « L’orage avait grondé, ma tête était brûlante,… »
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Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « À ma sœur Cécile », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies inédites de Madame Desbordes-Valmore publiées par M. Gustave Revilliod, Genève : Jules Fick, p. 85, 1860
  • « À ma sœur Cécile », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Mme Desbordes-Valmore publiées par Gustave Revilliod (deuxième édition), Genève : Jules-Guillaume Fick, p. 98, 1873

Édition du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « À ma sœur Cécile », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 529, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « À ma sœur Cécile », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes et proses [Préface et notes de Tony Taveau], Paris : Marcel Seheur, p. 16, 1928
  • « À ma sœur Cécile », Marceline Desbordes-Valmore. Choix de poésies. Préface par André Dumas. Bibliothèque-Charpentier, Paris : Fasquelle, p. 88-88, 1933
  • « À ma sœur Cécile », Marceline Desbordes-Valmore. Choix de poésies. Illustrations de G. Ducultit, Chamonix : Jean Landru, p. 43-44, 1944
  • « À ma sœur Cécile », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes choisis. Le Livre de Poche Jeunesse. Fleurs d’encre, Paris : Hachette jeunesse, p. 56, 1997





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

À MA SŒUR CÉCILE

  L’orage avait grondé, ma tête était brûlante,
  Et ma tête vers toi se tourna sans effort ;
  Tu ne m’avais pas dit : "Je veille sur ton sort" :
  Je l’entendis en moi dans cette heure accablante.

  Plus tard, quand le soleil et sa tendre pitié
  De mon front pâle encore essuyèrent les charmes,
  Si l’ombre du passé me ramenait des larmes,
  Ta tendresse fidèle en prenait la moitié.

  Bientôt seule, et rendue au vent de la tempête,
  Roseau toujours à terre et toujours étonné,
  Quand tous m’offraient leur vie en courant à la fête,
  Tu ne m’offris rien, toi, mais tu m’as tout donné.





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