Poème « L’âme errante »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « Je suis la prière qui passe… »
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Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « L’âme errante », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies inédites de Madame Desbordes-Valmore publiées par M. Gustave Revilliod, Genève : Jules Fick, p. 109-110, 1860
  • « L’âme errante », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Mme Desbordes-Valmore publiées par Gustave Revilliod (deuxième édition), Genève : Jules-Guillaume Fick, p. 133-136, 1873

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « L’âme errante », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1833-1859. Élégies. Romances. Mélanges. Fragments. Poésies posthumes, Paris : Lemerre, p. 332-333, 1886
  • « L’âme errante », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 536, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « L’Âme errante », Marceline Desbordes-Valmore. Les chefs d’œuvre lyriques de Marceline Desbordes-Valmore. Choix et notice de Auguste Dorchain, Paris : A. Perche, p. 84-85, 1909
  • « L’Âme errante », Marceline Desbordes-Valmore. Les plus beaux vers de Desbordes-Valmore, Paris : Nilsson, p. 51-52, 1920?
  • « L’âme errante », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Choix et notice par Oscar Colson. Bibliothèque francaise, Vol. LVI, Berlin : Internationale Bibliothek, p. 154-155, 1923
  • « L’Âme errante », Marceline Desbordes-Valmore. Choix de poésies. Notice par Maxime Formont, Paris : Librairie Alphonse Lemerre, p. 176-177, 1928
  • « L’Âme errante », Marceline Desbordes-Valmore. Le Livre des Tendresses, Paris : Nilsson, p. 75-76, 1930
  • « L’Âme errante », Jeanine Moulin. Poètes d’aujourd’hui. Marceline Desbordes-Valmore, Paris : Seghers, p. 198-? 1955
  • « L’Âme errante », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Préface de Alain Bosquet, Paris : Le livre club du libraire, p. 134-135, 1961
  • « L’Âme errante », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Préface et choix d’Yves Bonnefoy, Paris : Gallimard nrf, p. 215-216, 1983
  • « L’Âme errante », Marceline Desbordes-Valmore. Textes choisis et présentés par Marc Bertrand, HB Editions, p. 30-31, 2001
  • « L’âme errante », Marceline Desbordes-Valmore. L’Aurore en fuite. Poèmes choisis. Choix et préface par Christine Planté, Paris : Points, p. 201-202, 2010
  • « L’âme errante », Marceline Desbordes-Valmore, Valéria Gaillard. Poemas elegidos, Barcelone : Somos Libros, p. 112-114, 2019
  • « L’Âme errante », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Dossier par Virginie Belzgaou, Folio+ Lycée, Paris : Gallimard, 2021

Traductions du poème :

  • allemand :
    • « Suchende Seele », Gisela Etzel-Kühn, Stefan Zweig, Marceline Desbordes-Valmore : das Lebensbild einer Dichterin, p. 129, Leipzig : Inselverlag, 1927
  • espagnol :
    • « El alma errante », Norberto Gimelfarb, Marta Giné-Janer, Hikma 11, Marceline Desbordes-Valmore (selección de poemas), p. 67, Córdoba : Universidad de Córdoba, 2012
    • « El alma errante », Valéria Gaillard, Poemas elegidos, p. 113-115, Barcelone : Somos Libros, 2019
  • tchèque :
    • « Bludná duše », Zdeňka Pavlousková, Knížka něžností, Prague : Jaroslav Podroužek, 1945
    • « Bludná duše », Anděla Janoušková, Žár lásky, lásky žal : výbor z veršů, Prague : Československý spisovatel, 1989





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

L’ÂME ERRANTE

    Je suis la prière qui passe
    Sur la terre où rien n’est à moi :
    Je suis le ramier dans l’espace,
    Amour, où je cherche après toi.
    Effleurant la route féconde,
    Glanant la vie à chaque lieu,
    J’ai touché les deux flancs du monde,
    Suspendue au souffle de Dieu.

    Ce souffle épura la tendresse
    Qui coulait de mon chant plaintif
    Et répandit sa sainte ivresse
    Sur le pauvre et sur le captif.
    Et me voici louant encore
    Mon seul avoir, le souvenir,
    M’envolant d’aurore en aurore
    Vers l’infinissable avenir.

    Je vais au désert plein d’eaux vives
    Laver les ailes de mon cœur,
    Car je sais qu’il est d’autres rives
    Pour ceux qui vous cherchent, Seigneur !
    J’y verrai monter les phalanges
    Des peuples tués par la faim,
    Comme s’en retournent les anges,
    Bannis, mais rappelés enfin...

    Laissez-moi passer, je suis mère ;
    Je vais redemander au sort
    Les doux fruits d’une fleur amère,
    Mes petits volés par la mort.
    Créateur de leurs jeunes charmes,
    Vous qui comptez les cris fervents,
    Je vous donnerai tant de larmes
    Que vous me rendrez mes enfants !







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