Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« Méhul », Boyer d’Agen. Œuvres manuscrites de Marceline Desbordes-Valmore : albums à Pauline, Paris : A. Lemerre, p. 58, 1921
« Méhul », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. Reliquiæ. Volume 4, Paris : A. Lemerre, p. 233, 1922
« À Méhul », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 622, 1973
« À Méhul », Marc Bertrand. Marceline Desbordes-Valmore, œuvre poétique, Lyon : Jacques André éditeur, p. 481, 2007
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
À MÉHUL
Quand la brise du soir, triste et mélodieuse,
Porte le chant du cygne aux bocages déserts,
Exhalant sur les flots son âme harmonieuse,
Il invite le ciel à ses derniers concerts.
Au tombeau, jeune encor, déjà prêt à descendre
Sur la rive où bientôt va reposer sa cendre,
Méhul, à son départ invitant les zéphyrs,
Donne une voix divine à ses derniers soupirs.
C’est le cygne blessé qui chante et qui succombe ;
Prêts à s’ouvrir pour lui, les cieux l’ont écouté,
Et sa dernière plainte, échappée à la tombe,
S’envole doucement vers l’immortalité.
Adieu, notre Méhul ! Une harpe argentine
Modulera ton nom dans la brise du soir.
Sous tes lauriers l’ami qui pleure et vient s’asseoir,
Retrouvera Méhul aux chants de Valentine.
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