Poème « Écrit en 1848 »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « Après un tremblement de terre… »
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Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Édition du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Écrit en 1848 », Marc Bertrand. Marceline Desbordes-Valmore, œuvre poétique, Lyon : Jacques André éditeur, p. 503, 2007

Autre édition du poème :

  • « Écrit en 1848 », Marc Bertrand. Une femme à l’écoute de son temps : Marceline Desbordes-Valmore, Lyon : Rhône-Saône éd., p. 52, 1997





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 2007) :

ÉCRIT EN 1848
Après un tremblement de terre,
Qui renverse tout ici-bas,
Étonné du choc salutaire
Le globe ne respirait pas :
Mais la justice, au milieu du silence,
Pour relever tous les droits sans procès,
Sanglante encor, retrouva sa balance
Chez un pauvre ouvrier français !
Les sanglots et les cris d’alarmes
Des peuples recouvraient la voix ;
L’oiseau même, au fracas des armes
Allait s’éteindre dans le bois.
Puis quand la foudre eut purgé la nature,
L’âme s’ouvrit à de joyeux accès
Et retrouva la chanson vive et pure
Chez un jeune ouvrier français.
Percé des blessures profondes
Que la liberté coûte un jour,
L’homme implora les fraîches ondes
Qui coulent de l’immense amour ;
L’immense amour a refermé l’abîme
Et comme un père enchaînant les excès,
On retrouva le Christ humble et sublime
Chez les vieux ouvriers français.





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