Poème « Grisélidis »

Premier vers dans l’édition de Marc Bertrand : « Ah ! que j’étais bien au village… »


Éditions du poème :

Édition du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Grisélidis », Marc Bertrand. Marceline Desbordes-Valmore, œuvre poétique, Lyon : Jacques André éditeur, p. 507, 2007

Autre édition du poème :

  • « Grisélidis. Romance », Marceline Desbordes-Valmore, Auguste Panseron. Grisélidis. Mélodies en action, 5e Livraison, Paris : à la librairie musicale d’E. Duverger, p. 29-36, 1843

Partition du poème mis en musique :

  • Auguste Panseron, « Grisélidis. Romance », Paris : à la librairie musicale d’E. Duverger, 1843.





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 2007) :

GRISÉLIDIS

Romance

Ah ! que j’étais bien au village
Où le soleil dorait mes jours,
Si je te quitte pour toujours,
Ce n’est pas que je sois volage.

Doux objet de mon souvenir,
N’aurez-vous pas mon avenir ?

Musette rustique et lointaine,
Qui m’appelez là-bas, là-bas,
Mes pleurs vous répondent tout bas
Et coulent avec la fontaine.

Doux objet de mon souvenir,
N’aurez-vous pas mon avenir ?

Simples bergères, mes compagnes,
Dont la voix, fidèle à mon nom,
L’éveillera dans les vallons
Pour le jeter sur les montagnes.

Doux objet de mon souvenir,
N’aurez-vous pas mon avenir ?

Si ma couronne de feuillage
Est changée en couronne d’or,
Que le soleil féconde encor
Celle qui me plaît davantage.

Doux objet de mon souvenir,
N’aurez-vous pas mon avenir ?





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