Poème « À M. de Beranger »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « Bon captif, la fée Urgande… »
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Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « À M. de Béranger », Marceline Desbordes-Valmore. Élégies et poésies nouvelles, Paris : Ladvocat, p. 163-165, 1825
  • « À M. de Béranger », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore [en deux tomes]. Tome I., Paris : Boulland, p. 541-542, 1830
  • « À M. de Béranger », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Tome second, Paris : Boulland, 1830

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « À M. de Béranger », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome premier, Paris : Éditions du Trianon, p. 306-307, 1931
  • « À M. de Beranger », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 115, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « À M. de Béranger », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de madame Desbordes-Valmore, avec une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 199-200, 1842
  • « À M. de Béranger », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Nouvelle édition augmentée et précédée d’une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 177-178, 1860

Autre édition du poème :






Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 2007) :

À M. DE BÉRANGER

        Bon captif, la fée Urgande
        A-t-elle oublié vos chants ?
        N’est-elle pas assez grande
        Pour désarmer les méchants ?
        Vers vous, quoique aussi petite,
        Un peu tendre, un peu proscrite,
        Et frêle comme un roseau,
        Je volerais vite, vite,
        Si j’étais petit oiseau !

        Où se cache l’espérance,
        Que vous attiriez des cieux ?
        Longtemps elle a sur la France
        Semé vos vers gracieux.
        Pour la ramener au gîte
        Où le puissant, qu’elle irrite,
        Vous cache sous un réseau,
        Je volerais vite, vite,
        Si j’étais petit oiseau !

        Que dit la belle maîtresse
        Qu’on aime à vous voir aimer ?
        Pour l’objet de sa tendresse,
        Oh ! qu’elle doit s’alarmer !
        Comme, au réduit qu’elle habite,
        Votre image qui l’agite
        Tourne autour de son fuseau,
        Je volerais vite, vite,
        Si j’étais petit oiseau !







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