« À Rouen, rue Ancrière », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies inédites de Madame Desbordes-Valmore publiées par M. Gustave Revilliod, Genève : Jules Fick, p. 74, 1860
« À Rouen, rue Ancrière », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Mme Desbordes-Valmore publiées par Gustave Revilliod (deuxième édition), Genève : Jules-Guillaume Fick, p. 84, 1873
Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« À Rouen, rue Ancrière », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1833-1859. Élégies. Romances. Mélanges. Fragments. Poésies posthumes, Paris : Lemerre, p. 322, 1886
« À Rouen, rue Ancrière », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 526, 1973
Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :
« À Rouen, rue Ancrière », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Préface et choix d’Yves Bonnefoy, Paris : Gallimard nrf, p. 204, 1983
« À Rouen, rue Ancrière », Marceline Desbordes-Valmore. Qui me rendra ces jours où la vie a des ailes, Paris : Gallimard / Télérama, 2013
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
À ROUEN, RUE ANCRIÈRE
Je n’ai vu qu’un regard de cette belle morte
À travers le volet qui touche à votre porte,
Ma sœur, et sur la vitre où passa ce regard,
Ce fut l’adieu d’un ange obtenu par hasard.
Et dans la rue encore on dirait, quand je passe,
Que l’adieu reparaît à la claire surface.
Mais il est un miroir empreint plus tristement
De l’image fuyante et visible un moment :
Ce miroir, c’est mon âme où, portrait plein de larmes,
Revit la belle morte avec ses jeunes charmes.
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