Poème « Au livre des consolations »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « Quand je touche rêveuse à ces feuilles sonores… »
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Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Édition du poème dans des recueils :

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Au livre des consolations », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1833-1859. Élégies. Romances. Mélanges. Fragments. Poésies posthumes, Paris : Lemerre, p. 84-85, 1886
  • « Au livre des consolations », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 452, 1973





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

AU LIVRE DES CONSOLATIONS

par M. Sainte-Beuve

  Quand je touche rêveuse à ces feuilles sonores
  D’où montent les parfums des divines amphores,
  Prise par tout mon corps d’un long tressaillement,
  Je m’incline, et j’écoute avec saisissement.

  Ô fièvre poétique ! ô sainte maladie !
  Ô jeunesse éternelle ! ô vaste mélodie !
  Voix limpide et profonde ! invisible instrument !
  Nid d’abeille enfermé dans un livre charmant !

  Trésor tombé des mains du meilleur de mes frères !
  Doux Memnon ! chaste ami de mes tendres misères,
  Chantez, nourrissez-moi d’impérissable miel :

  Car je suis indigente à me nourrir moi-même ;
  Source fraîche, ouvrez-vous à ma douleur suprême,
  Et m’aidez, par ce monde, à retrouver mon ciel !





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