Poème « L’aumône au bal »

Premier vers dans l’édition de Marc Bertrand : « L’harmonie et les fleurs,… »


Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Édition du poème dans des recueils :

  • « L’Aumône au bal », Marceline Desbordes-Valmore. Pauvres fleurs, Paris : Dumont, p. 199-202, 1839

Prépublication :

  • « La Walse et l’aumône », Revue du Nord, tome premier, première année, IIIe livraison, 1833, Lille : Vanackere fils, p. 189-191, 1833

Édition du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « L’aumône au bal », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 415, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « L’Aumône au bal », Boyer d’Agen. Les greniers et la guitare de Marceline, Paris : Marcel Seheur, p. 17-18, 1931
  • « L’aumône au bal », Marceline Desbordes-Valmore. Des fleurs et des pleurs. Poésies choisies. Choix des poèmes par Yohann Ringuedé, Librio 3€, Paris : J’ai lu, p. 67-68, 2023

Enregistrements du poème chanté :

Partition du poème mis en musique :






Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

L’AUMÔNE AU BAL

    L’harmonie et les fleurs,
    Les doux parfums de femmes,
    Le lustre aux mille flammes,
    La mode aux cent couleurs ;
    C’est le bal ! c’est la vie !
    C’est la danse suivie
    D’espoir, d’enchantements,
    D’aveux et de serments.

  - ’’Une aumône ! une aumône !
  Madame qui dansez, Dieu réchauffe vos pas ;
  Madame au collier d’or, ouvrez la main qui donne,
  Sur l’hiver de la rue et les pauvres d’en bas !"

    Mais le bal est riant,
    La valse est enivrante,
    La course délirante
    Et l’orchestre bruyant ;
    La gaîté se colore,
    Et tourne et passe encore
    Devant l’eau du miroir,
    Qui rit de la revoir.

  - ’’Une aumône ! une aumône !
  Madame qui dansez, Dieu réchauffe vos pas ;
  Madame au collier d’or ! ouvrez la main qui donne,
  Sur l’hiver de la rue et les pauvres d’en bas !"

    Sous les feux répandus,
    L’hiver même a des charmes ;
    Que d’attraits sous les armes !
    Que de bouquets perdus !
    Mais, suspendez la danse ;
    Le pied perd la cadence ;
    Et la femme et la fleur,
    S’inclinent de chaleur ...



  - "Une aumône ! une aumône !
  Madame qui dansez, Dieu protège vos pas ;
  Madame au collier d’or ! ouvrez la main qui donne !
  Sur l’hiver de la rue et les pauvres d’en bas !"

    Où va-t-elle en rêvant,
    Cette femme aux pieds d’ange,
    Dont le front rose change,
    Comme l’eau sous le vent ?
    - "Ouvrez cette fenêtre,
    Oh ! laissez-moi renaître ! ..."
    Et de son front charmant,
    Elle ôte un diamant.

  - "C’est l’aumône ! l’aumône !...
  Madame ! allez danser, Dieu réchauffe vos pas !
  La dame au collier d’or ouvre sa main qui donne
  Sur l’hiver de la rue et les pauvres d’en bas !"





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