Poème « À une mère qui pleure aussi »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « Qui sait si votre enfant qui flotte dans vos larmes,… »
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Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « À une mère qui pleure aussi », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies inédites de Madame Desbordes-Valmore publiées par M. Gustave Revilliod, Genève : Jules Fick, p. 108, 1860
  • « À une mère qui pleure aussi », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Mme Desbordes-Valmore publiées par Gustave Revilliod (deuxième édition), Genève : Jules-Guillaume Fick, p. 127-128, 1873

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « A une Mère qui pleure aussi », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1819-1859. Les Enfants et les Mères, Paris : Lemerre, p. 245-246, 1887
  • « À une mère qui pleure aussi », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 536, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « À une Mère qui pleure aussi », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Paris : Garnier Frères, p. 185-186, 1869
  • « À une Mère qui pleure aussi », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Deuxième édition. Revue et augmentée. Paris : Garnier Frères, p. 190-191, 1873
  • « À une Mère qui pleure aussi », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Troisième édition. Revue et augmentée. Paris : Garnier Frères, p. 190-191, 1876
  • « À une Mère qui pleure aussi », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Quatrième édition. Paris : Garnier Frères, p. 190-191, 1881
  • « À une Mère qui pleure aussi », Marceline Desbordes-Valmore. Choix de poésies. Notice par Maxime Formont, Paris : Librairie Alphonse Lemerre, p. 246-247, 1928





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

À UNE MÈRE QUI PLEURE AUSSI

  Qui sait si votre enfant qui flotte dans vos larmes,
  Dont votre cœur profond nourrit les jeunes charmes
  (Seul cœur qui de l’oubli le sauve et le défend)
  N’a pas, au seuil de Dieu, rencontré mon enfant ?

  Qui sait si leurs mains d’ange, un moment réunies,
  N’ont pas pesé là-haut nos peines infinies,
  Et, pleurant de l’amour qu’on leur garde en ce lieu,
  N’ont pas compté nos pleurs pour les offrir à Dieu ?

  Qui sait ? Je sais au moins qu’en vous voyant, Madame,
  Une tendre nouvelle a rafraîchi mon âme,
  Comme si mon enfant, puissante avec douceur,
  À mon deuil éternel amenait une sœur.

  Si c’est sa volonté, qu’elle soit accomplie !
  Rien ne relèvera notre destin qui plie.
  Mais dans le deuil d’amour qui vient de nous lier,
  Apprenons qu’il est doux de ne pas oublier !





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