Poème « Ave Maria »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « Ave Maria !… »
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Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Édition du poème dans des recueils :

  • « Ave Maria », Marceline Desbordes-Valmore. Pauvres fleurs, Paris : Dumont, p. 119-122, 1839

Prépublications :

  • « Ave Maria », Journal des jeunes personnes, tome 2, p. 190-191, 1834
  • « Ave Maria ! », Jean-François Grégoire, François-Zénon Collombet. Livre de Marie, mère de Dieu emprunté aux pères de l’Eglise, aux orateurs chrétiens, aux poètes grecs, latins, français, italiens, espagnols, anglais et allemands, Volume 2, Lyon : Librairie ecclésiastique de Sauvignet et Cie, Paris : Debécourt, p. 180-182, 1837

Édition du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Ave Maria », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 397, 1973

Édition du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « Ave Maria », Boyer d’Agen. Les greniers et la guitare de Marceline, Paris : Marcel Seheur, p. 14-15, 1931

Partitions du poème mis en musique :

  • Joseph Mertens, « Ave Maria », Anvers.
  • Adrien-Louis Boieldieu, « Ave Maria », Paris : A. Catelin.
  • Adrien-Louis Boieldieu, « Ave Maria », Paris : au bureau de la Société des Compositeurs réunis, 1839.
  • Klemens Wytsman, « Alla Madona », Bruges : Daveluy, 1845 ; à Celina Legros d’Incourt.
  • Léonard Terry, « Ave Maria », Liège : L. Muraille, 1851.
  • Alfred Lair de Beauvais, « Ave Maria », Paris : Collection des Parallèles, 1928.





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

      AVE MARIA

        Ave Maria !
      Sur l’âme qui pleure,
      Chante et verse l’heure,
        Où l’ange pria !

      Quand j’entendais le soir
      Trembler à mon oreille,
      L’Angélus qui s’éveille,
      Comme un germe d’espoir,
      Rêveuse, sur ma porte,
      Je rappelais tout bas,
      Quelque espérance morte,
      D’absence ou de trépas.

        Ave Maria !
      Sur l’âme qui pleure,
      Chante et verse l’heure,
        Où l’ange pria !

      Tout ce que nous pleurons,
      Plein d’une grâce austère,
      Revient-il sur la terre,
      Pour nous dire "Espérons !"
      Car à ce ciel qui sonne,
      Ma tristesse a frémi,
      Comme une main frissonne,
      Sous la main d’un ami !

        Ave Maria !
      Sur l’âme qui pleure,
      Chante et verse l’heure,
        Où l’ange pria !

      Ainsi qu’au fond des fleurs,
      Passe une brise errante,
      Cette cloche vibrante,
      Entrait dans mes douleurs ;
      Je sentais que Dieu même
      A son secret d’amour,
      Et j’osais dire : j’aime !
      À ce bonsoir du jour.

        Ave Maria !
      Sur l’âme qui pleure,
      Chante et verse l’heure,
        Où l’ange pria !

      Soupirs de l’Angélus,
      Vos tintements tranquilles,
      Dans les cris de nos villes,
      Ne me parviennent plus :
      Mais, seule et triste encore,
      Quand s’en va le soleil,
      Ma mémoire sonore,
      Tinte dans mon sommeil :

        Ave Maria !
      Sur l’âme qui pleure,
      Chante et verse l’heure,
        Où l’ange pria !





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