Poème « Aveu d’une femme »

Premier vers dans l’édition de Marc Bertrand : « Savez-vous pourquoi, madame,… »


Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Édition du poème dans des recueils :

  • « Aveu d’une Femme », Marceline Desbordes-Valmore. Pauvres fleurs, Paris : Dumont, p. 35-37, 1839

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Aveu d’une femme », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1833-1859. Élégies. Romances. Mélanges. Fragments. Poésies posthumes, Paris : Lemerre, p. 16-17, 1886
  • « Aveu d’une femme », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 381, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « Aveu d’une Femme », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de madame Desbordes-Valmore, avec une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 335-336, 1842
  • « Aveu d’une Femme », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Nouvelle édition augmentée et précédée d’une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 283-284, 1860
  • « Aveu d’une femme », Marceline Desbordes-Valmore. L’amour, l’amitié, les enfants, mélanges. Choix, notices biographique et bibliographique par Alphonse Séché, Paris : Louis-Michaud, p. 52, 1910
  • « Aveu d’une Femme », Marceline Desbordes-Valmore. Élégies, Paris : Librairie Payot et Cie, p. 32-34, 1913
  • « Aveu d’une femme », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Choix et notice par Oscar Colson. Bibliothèque francaise, Vol. LVI, Berlin : Internationale Bibliothek, p. 40-41, 1923
  • « Aveu d’une Femme », Marceline Desbordes-Valmore. Le Livre des Tendresses, Paris : Nilsson, p. 14-15, 1930

Traduction du poème :

  • italien :
    • « Confessione di una donna », Walter Vaccari, Liriche d’Amore, p. 69, Milan : Modernissima, 1923





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

AVEU D’UNE FEMME

    Savez-vous pourquoi, madame,
    Je refusais de vous voir :
    J’aime ! et je sens qu’une femme,
    Des femmes craint le pouvoir.
    Le vôtre est tout dans vos charmes,
    Qu’il faut, par force, adorer ;
    L’inquiétude a des larmes :
    Je ne voulais pas pleurer.

    Quelque part que je me trouve,
    Mon seul ami va venir ;
    Je vis de ce qu’il éprouve ;
    J’en fais tout mon avenir :
    Se souvient-on d’humbles flammes
    Quand on voit vos yeux brûler ?
    Ils font trembler bien des âmes ;
    Je ne voulais pas trembler.

    Dans cette foule asservie,
    Dont vous respirez l’encens,
    Où j’aurais senti ma vie
    S’en aller à vos accents,
    Celui qui me rend peureuse,
    Moins tendre, sans repentir,
    M’eût dit "N’es-tu plus heureuse ?"
    Je ne voulais pas mentir.


    Sous l’éclat de vos conquêtes,
    Si votre cœur s’est donné,
    Triste et fier au sein des fêtes,
    N’a-t-il jamais frissonné ?
    La plus tendre, ou la plus belle,
    Aiment-elles sans souffrir ?
    On meurt pour un infidèle :
    Je ne voulais pas mourir.





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