Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« Blanche et Rose », Boyer d’Agen. Œuvres manuscrites de Marceline Desbordes-Valmore : albums à Pauline, Paris : A. Lemerre, p. 52-53, 1921
« Blanche et Rose », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 613, 1973
« Blanche et Rose », Marc Bertrand. Marceline Desbordes-Valmore, œuvre poétique, Lyon : Jacques André éditeur, p. 472-473, 2007
Autre édition du poème :
« Blanche et Rose », Mozart des dames, Paris : Louis Janet, p. 12-13, 1826
Partitions du poème mis en musique :
Jean-Frédéric-Auguste Lemière de Corvey, « Blanche et Rose », Paris : Chez Mme Veuve Benoist, 1820.
Hippolyte Rey, « Blanche et Rose », Paris, 1831 ?.
Lysias de Momigny, « Blanche et Rose », Paris : Collection des Parallèles, 1928.
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
BLANCHE ET ROSE
Ornement d’un bocage
Ignoré de l’Amour,
Sous un épais ombrage
Blanche reçut le jour.
Simple fut sa naissance ;
On dit que le Zéphir,
Pour plaire à l’Innocence,
La créa d’un soupir.
L’Amour, près du bois sombre
Qui cachait cette fleur,
Voulut dormir à l’ombre
Et trouver la fraîcheur.
Blanche, s’il se hasarde
Au fond de ce séjour,
L’épine qui te garde
Pourra blesser l’Amour.
Plus touchante et plus belle
Sous les arbres obscurs,
Elle exhale autour d’elle
Ses parfums les plus purs.
"Nouveau bienfait de Flore,
Dit l’Amour enchanté,
Je veux te voir éclore,
Au sein de la beauté."
La fleur douce et tremblante
Ne peut fuir son destin ;
Une épine impuissante
Blesse l’Amour en vain.
À peine est-elle éclose,
Qu’il change sa couleur ;
Et Blanche devient Rose
Pour parer sa pudeur.
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