Poème « Bonsoir »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « Il a demandé l’heure ; oh ! le triste présage !… »
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Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « Bonsoir », Marceline Desbordes-Valmore. Élégies et poésies nouvelles, Paris : Ladvocat, p. 135-136, 1825
  • « Bonsoir », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore [en deux tomes]. Tome I., Paris : Boulland, p. 515-516, 1830
  • « Bonsoir », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Tome second, Paris : Boulland, 1830

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Bonsoir », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome premier, Paris : Éditions du Trianon, p. 284, 1931
  • « Bonsoir », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 110, 1973

Autre édition du poème :

  • « Bonsoir », Le Chansonnier des Grâces : avec la musique gravée des airs nouveaux, Paris : François Louis, p. 58, 1833

Traductions du poème :

  • coréen :
    • « 안녕 Bonsoir », ? 오늘따라 시시한 그대에게, p. 60-61, P-AGE (피에이지), 2017
  • japonais :
    • « さようならば », Tamotsu Tanabe (田辺保), 恋の涙はもういらない ヴァルモール詩集, p. 18-19, Tokyo : サンリオ (Sanrio), 1983

Partitions du poème mis en musique :

  • Louise Lecomte, « Bonsoir », Paris : François Louis, 1833.
  • Pauline Duchambge, « Il a demandé l’heure », Paris : I. Pleyel et Cie, 1834.





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

BONSOIR

      Il a demandé l’heure ; oh ! le triste présage !
      Autrefois j’étais seule attentive à ce soin.
      Qui peut avant le soir l’appeler au village ?
      Hélas ! pour me répondre, il est déjà si loin !
  
      Je l’ai suivi des yeux pour rencontrer sa vue,
      Et sans me regarder il a doublé ses pas.
      Il n’a donc pas senti ma douleur imprévue ?
      Je le devinais mieux quand il souffrait tout bas !

      Eh bien, je ne veux pas lui dire que je l’aime ;
      Je ne l’aimerai plus, j’en aurai le pouvoir ;
      Je l’ai déjà ; déjà, je ne suis plus la même...
      Ah ! pour le lui prouver, que je voudrais le voir !
  
      Non, qu’il ne vienne pas ! il prévient mon envie.
      Bonsoir... pourquoi mes pleurs tombent-ils sur ma main ?
      Il m’a repris son cœur, je lui reprends ma vie...
      Mais, si je le pensais, vivrais-je encor demain !





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