Poème « C’est moi »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « Si ta marche attristée… »
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Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « C’est Moi », Marceline Desbordes-Valmore. Élégies et poésies nouvelles, Paris : Ladvocat, p. 143-144, 1825
  • « C’est Moi », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore [en deux tomes]. Tome I., Paris : Boulland, p. 523-524, 1830
  • « C’est Moi », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Tome second, Paris : Boulland, 1830

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « C’est moi », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. Reliquiæ. Volume 4, Paris : A. Lemerre, p. 44-45, 1922
  • « C’est moi », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome premier, Paris : Éditions du Trianon, p. 290-291, 1931
  • « C’est moi », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 111, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « C’est moi », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de madame Desbordes-Valmore, avec une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 195-196, 1842
  • « C’est moi », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Nouvelle édition augmentée et précédée d’une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 175, 1860
  • « C’est moi », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies Choisies de M. Desbordes-Valmore avec introduction et notes par Maurice Allem, Paris : Garnier Frères, p. 43-44, 1935
  • « C’est moi », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Collection « Textes précieux », n° 6, Paris : Henri Béziat, p. 9-10, 1941
  • « C’est moi », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies, illustrations de Jean Pichard. Collection Bagatelle ; 7, Paris : Gründ, p. 30-31, 1945
  • « C’est moi », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes choisis. Le Livre de Poche Jeunesse. Fleurs d’encre, Paris : Hachette jeunesse, p. 61, 1997
  • « C’est moi », Marceline Desbordes-Valmore. L’Aurore en fuite. Poèmes choisis. Choix et préface par Christine Planté, Paris : Points, p. 47, 2010
  • « C’est moi », Marceline Desbordes-Valmore, Hans Krieger. Tag des Feuers: Gedichte, Passau : Verlag Karl Stutz, p. 28, 2012
  • « C’est moi », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Dossier par Virginie Belzgaou, Folio+ Lycée, Paris : Gallimard, 2021

Traductions du poème :

  • allemand :
    • « Ich bin’s », Hans Krieger, Tag des Feuers: Gedichte, Passau : Verlag Karl Stutz, 2012
  • italien :
    • « Son io! », Eduardo Torazzi,
  • japonais :
    • « わたしなのよ », Tamotsu Tanabe (田辺保), 恋の涙はもういらない ヴァルモール詩集, p. 6-7, Tokyo : サンリオ (Sanrio), 1983
  • slovène :
    • « To sem jaz », Marija Javoršek, Pesmi srca, Ljubljana : Zbirka Documenta, 2014
    • « To sem jaz », Marija Javoršek, Poezije, Ljubljana : Književno društvo Hiša poezije, 2016
  • tchèque :
    • « To jsem já », Anděla Janoušková, Žár lásky, lásky žal : výbor z veršů, Prague : Československý spisovatel, 1989

Enregistrements du poème chanté :

Partitions du poème mis en musique :

  • Antoine de Choudens, « C’est moi », Paris : Choudens.
  • Marie Mennessier-Nodier, « C’est moi ».
  • Jean-Baptiste-Pierre Lélu, « Me vois-tu ? M’entends-tu ? », Paris : Magasin de musique de la Lyre moderne, 1827.
  • Pauline Duchambge, « C’est moi », Paris : J Pleyel & fils aîné, 1830.
  • Felipe Pedrell, « C’est moi ! », Barcelona : Ediciones Seix, 1880?.
  • Louis Beydts, « C’est moi », Paris : Pierre Noël, 1947.





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

C’EST MOI

          Si ta marche attristée
          S’égare au fond d’un bois,
           Dans la feuille agitée
          Reconnais-tu ma voix ?
        Et dans la fontaine argentée,
        Crois-tu me voir quand tu te vois ?

          Qu’une rose s’effeuille,
          En roulant sur tes pas,
          Si ta pitié la cueille,
          Dis ! ne me plains-tu pas ?
        Et de ton sein, qui la recueille,
        Mon nom s’exhale-t-il tout bas ?

          Qu’un léger bruit t’éveille,
          T’annonce-t-il mes vœux
          Et si la jeune abeille
          Passe devant tes yeux,
        N’entends-tu rien à ton oreille ?
        N’entends-tu pas ce que je veux ?

          La feuille frémissante,
          L’eau qui parle en courant,
          La rose languissante,
          Qui te cherche en mourant ;
        Prends-y garde, ô ma vie absente !
        C’est moi qui t’appelle en pleurant.





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