Poème « Chant d’une jeune esclave »

Premier vers dans l’édition de Marc Bertrand : « Il est un bosquet sombre où se cache la rose,… »


Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « Chant d’une Jeune Esclave », Marceline Desbordes-Valmore. Élégies et poésies nouvelles, Paris : Ladvocat, p. 166-168, 1825
  • « Chant d’une jeune Esclave », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore [en deux tomes]. Tome I., Paris : Boulland, p. 543-544, 1830
  • « Chant d’une jeune Esclave », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Tome second, Paris : Boulland, 1830

Prépublication :

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Chant d’une jeune Esclave », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome premier, Paris : Éditions du Trianon, p. 308-309, 1931
  • « Chant d’une jeune esclave », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 116, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « Chant d’une jeune Esclave », Marceline Desbordes-Valmore. À mes jeunes amis. Album du jeune âge, Paris : Boulland, p. 175-178, 1830
  • « Chant d’une jeune esclave imité de Moore », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de madame Desbordes-Valmore, avec une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 201-202, 1842
  • « Chant d’une jeune esclave imité de Moore », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Nouvelle édition augmentée et précédée d’une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 178-179, 1860
  • « Chant d’une jeune esclave », Marceline Desbordes-Valmore. Les Veillées des Antilles, présentation d’Aimée Boutin, Paris : L’Harmattan, p. 187, 2006
  • « Chant d’une jeune esclave », Marceline Desbordes-Valmore. Des fleurs et des pleurs. Poésies choisies. Choix des poèmes par Yohann Ringuedé, Librio 3€, Paris : J’ai lu, p. 25-26, 2023

Traduction du poème :

  • anglais :
    • « A Young Slave’s Song », Norman R. Shapiro, French Women Poets of Nine Centuries: The Distaff and the Pen, p. 581, The Johns Hopkins University Press, 2008

Partitions du poème mis en musique :






Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

CHANT D’UNE JEUNE ESCLAVE

Imité de M. Moore

      Il est un bosquet sombre où se cache la rose,
      Et le doux rossignol y va souvent gémir ;
      Il est un fleuve pur dont le cristal l’arrose :
      Ce fleuve, on l’a nommé le Calme Bendemir.

      Dans ma rêveuse enfance, où mon cœur se replonge,
      Lorsque je ressemblais au mobile roseau,
      En glissant sous les fleurs comme au travers d’un songe,
      J’écoutais l’eau fuyante et les chants de l’oiseau.

      Je n’ai pas oublié cette musique tendre,
      Qui remplissait les airs d’un murmure enchanté ;
      Dans ma chaîne souvent il m’a semblé l’entendre :
      J’ai dit : le rossignol là-bas a-t-il chanté ?

      Penchent-elles encor leurs têtes couronnées,
      Ces belles fleurs, dans l’eau que j’écoutais gémir ?
      Non, elles étaient fleurs ; le temps les a fanées,
      Et leur chute a troublé le Calme Bendemir.

      Mais lorsqu’elles brillaient dans l’éclat de leurs charmes,
      Avant de s’effeuiller sur l’humide tombeau,
      On puisa dans leur sein ces odorantes larmes,
      Qui rappellent l’été dont le règne est si beau !

      Ainsi le souvenir rend à mes rêveries
      Les chants du rossignol que j’écoutais gémir ;
      Et ma chaîne s’étend jusqu’aux rives fleuries
      Où je crois voir couler le Calme Bendemir.





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