Poème « Le chien d’Olivier »

Premier vers dans l’édition de Marc Bertrand : « Pour trouver le bonheur, je me ferai bergère :… »


Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « Le Chien d’Olivier », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Mme Desbordes-Valmore. Troisième édition, Paris : François Louis, p. 165-166, 1820
  • « Le Chien d’Olivier », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Troisième édition, Paris : Théophile Grandin, p. 131-132, 1822
  • « Le Chien d’Olivier », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore [en deux tomes]. Tome I., Paris : Boulland, p. 445-446, 1830
  • « Le Chien d’Olivier », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Tome second, Paris : Boulland, 1830

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Le Chien d’Olivier », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome premier, Paris : Éditions du Trianon, p. 232-233, 1931
  • « Le chien d’Olivier », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 96, 1973

Partition du poème mis en musique :






Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

LE CHIEN D’OLIVIER

      Pour trouver le bonheur, je me ferai bergère :
      Le bonheur est aux champs, s’il existe pour moi !
      Oui, du temps, au hameau, la course est plus légère ;
      La veillée est paisible, et la nuit sans effroi.
      Le laboureur, couché sous son toit de fougère,
      Ne dormirait pas mieux sur l’oreiller du roi.

      D’un simple ajustement j’ai déjà fait l’emplette.
      On ressemble au Plaisir, sous un chapeau de fleurs :
      Les prés m’en offriront pour garnir ma houlette ;
      On n’y forcera pas mon choix pour leurs couleurs ;
      J’y mêlerai le lis à l’humble violette,
      Sans crainte qu’un bouquet me prépare des pleurs.

      Des moutons, un bélier, deux agneaux et leur mère,
      Composeront ma cour, mon empire et mon bien.
      L’écho me distraira d’une douce chimère


      Que je veux oublier, aussi je n’en dis rien ;
      Et pour me suivre aux bois, où je suis étrangère,
      Il me faudrait encore... il me faudrait un chien.

      Que le chien d’Olivier paraît tendre et fidèle !
      Sous sa garde un troupeau bondirait sans danger.
      Mais des maîtres son maître est, dit-on, le modèle ;
      À le quitter pour moi je n’ose l’engager.
      Ah ! pour ne pas détruire une amitié si belle,
      Je voudrais qu’Olivier se fît aussi berger.





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