Poème « Le chien et l’enfant »

Premier vers dans l’édition de Marc Bertrand : « Enfant, d’une pierre lancée… »


Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « Le chien et l’enfant », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies inédites de Madame Desbordes-Valmore publiées par M. Gustave Revilliod, Genève : Jules Fick, p. 199-200, 1860
  • « Le chien et l’enfant », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Mme Desbordes-Valmore publiées par Gustave Revilliod (deuxième édition), Genève : Jules-Guillaume Fick, p. 221-222, 1873

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Le Chien et l’Enfant », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1819-1859. Les Enfants et les Mères, Paris : Lemerre, p. 131-132, 1887
  • « Le chien et l’enfant », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 561, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « Le Chien et l’Enfant », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Paris : Garnier Frères, p. 61-62, 1869
  • « Le Chien et l’Enfant », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Deuxième édition. Revue et augmentée. Paris : Garnier Frères, p. 61-62, 1873
  • « Le Chien et l’Enfant », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Troisième édition. Revue et augmentée. Paris : Garnier Frères, p. 61-62, 1876
  • « Le Chien et l’Enfant », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Quatrième édition. Paris : Garnier Frères, p. 61-62, 1881

Partition du poème mis en musique :

  • Antoine-Louis Clapisson, « Le chien du vieillard », Paris : à la librairie musicale d’E. Duverger, 1843.





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

LE CHIEN ET L’ENFANT

      Enfant, d’une pierre lancée
      Ne blesse pas le chien courant !
      Que savons-nous si la pensée
      N’anime pas ce corps errant ?






      Peut-être un grand instinct le presse
      Vers la prison qu’il sent là-bas...
      Enfant, n’ayons qu’une caresse
      Pour le chien qui ne nous mord pas.

      Gardien de nos maisons ouvertes,
      Sentinelle de vos berceaux,
      C’est l’ami qui des tombes vertes
      Visite les froids arbrisseaux.
      Là, de son passé qui l’oppresse
      À qui donc se plaint-il tout bas ?
      Enfant, n’ayons qu’une caresse
      Pour le chien qui ne nous mord pas.

      Hôte de la pauvre chaumière
      Où s’éteignent d’humbles vieillards,
      De l’aveugle il est la lumière,
      Éclairant ses mornes hasards.
      Par sa vigilante tendresse,
      Vois comme il avertit ses pas !
      Enfant, n’ayons qu’une caresse
      Pour le chien qui ne nous mord pas.

      Si le glaive ardent de la guerre
      Frappe son maître tout armé,
      Si la sentence militaire
      Brise un front qu’il a tant aimé,
      Perçant la foule qui s’empresse,
      Il fait pleurer les vieux soldats...
      Enfant, n’ayons qu une caresse
      Pour le chien qui ne nous mord pas.





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