« Conte imité de l’arabe », Marceline Desbordes-Valmore. Élégies, Marie et romances, Paris : François Louis, p. 38-39, 1819
« Conte imité de l’arabe », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Mme Desbordes-Valmore. Troisième édition, Paris : François Louis, p. 169-170, 1820
« Conte imité de l’arabe », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Troisième édition, Paris : Théophile Grandin, p. 221-222, 1822
« Conte imité de l’arabe », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore [en deux tomes]. Tome II., Paris : Boulland, p. 73-78, 1830
« Conte imité de l’Arabe », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Tome second, Paris : Boulland, 1830
Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« Conte imité de l’arabe », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1819-1859. Les Enfants et les Mères, Paris : Lemerre, p. 12-13, 1887
« Conte imité de l’Arabe », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome premier, Paris : Éditions du Trianon, p. 354-355, 1931
« Conte imité de l’arabe », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 129, 1973
Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :
« Conte imité de l’Arabe », Marceline Desbordes-Valmore. À mes jeunes amis. Album du jeune âge, Paris : Boulland, p. 209-213, 1830
« Conte imité de l’arabe », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Nouvelle édition augmentée et précédée d’une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 211-212, 1860
« Conte imité de l’Arabe », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Paris : Garnier Frères, p. 105-106, 1869
« Conte imité de l’Arabe », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Deuxième édition. Revue et augmentée. Paris : Garnier Frères, p. 105-106, 1873
« Conte imité de l’Arabe », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Troisième édition. Revue et augmentée. Paris : Garnier Frères, p. 105-106, 1876
« Conte imité de l’Arabe », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Quatrième édition. Paris : Garnier Frères, p. 105-106, 1881
« Conte imité de l’arabe », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies choisies. Notice et notes par Marguerite Plessis. Les classiques pour tous ; N° 344, Paris : Hatier, p. 35-36, 1926
« Conte imité de l’arabe », Marceline Desbordes-Valmore. Textes choisis et présentés par Marc Bertrand, HB Editions, p. 63-64, 2001
Autre édition du poème :
« Conte imité de l’arabe », Almanach des muses, 57e année, Paris : Le Fuel, p. 253-254, 1821
Traduction du poème :
anglais :
« Tale from the Arabic », Norman R. Shapiro, French Women Poets of Nine Centuries: The Distaff and the Pen, p. 583, The Johns Hopkins University Press, 2008
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
CONTE
Imité de l’arabe
C’était jadis. Pour un peu d’or,
Un fou quitta ses amours, sa patrie.
(De nos jours cette soif ne paraît point tarie ;
J’en connais qu’elle brûle encor.)
Courageux, il s’embarque ; et, surpris par l’orage,
Demi-mort de frayeur, il échappe au naufrage.
La fatigue d’abord lui donna le sommeil,
Puis enfin l’appétit provoqua son réveil.
Au rivage, où jamais n’aborda l’Espérance,
Il cherche, mais en vain, quelque fruit savoureux ;
Du sable, un rocher nu, s’offrent seuls à ses yeux ;
Sur la vague en fureur il voit fuir l’existence.
L’âme en deuil, le cœur froid, le corps appesanti,
L’œil fixé sur les flots qui mugissent encore,
Sentant croître et crier la faim qui le dévore,
Dans un morne silence il reste anéanti.
La mer, qui par degrés se calme et se retire,
Laisse au pied du rocher les débris du vaisseau ;
L’infortuné vers lui lentement les attire,
S’y couche, se résigne, et s’apprête un tombeau.
Tout à coup, il tressaille, il se lève, il s’élance ;
Il croit voir un prodige, il se jette à genoux.
D’un secours imprévu bénir la Providence
Est de tous les besoins le plus grand, le plus doux !
Puis, en tremblant, ses mains avides
Touchent un lin mouillé, rempli de grains humides ;
Il presse, il interroge et la forme et le poids,
Y sent rouler des fruits, ... des noisettes, ... des noix...
"Des noix ! dit-il, des noix ! quel trésor plein de charmes !"
Il déchire la toile. Ô surprise ! ô tourments !
"Hélas ! dit-il, en versant quelques larmes,
"Ce ne sont que des diamants !"
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