« Le dernier Rendez-Vous », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Tome troisième, Paris : Boulland, 1830
« Le dernier Rendez-Vous », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore [en deux tomes]. Tome II., Paris : Boulland, p. 501-505, 1830
Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« Le dernier rendez-vous », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1833-1859. Élégies. Romances. Mélanges. Fragments. Poésies posthumes, Paris : Lemerre, p. 164-165, 1886
« Le dernier rendez-vous », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome second, Paris : Éditions du Trianon, p. 176-177, 1932
« Le dernier rendez-vous », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 195, 1973
Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :
« Le dernier Rendez-vous », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de madame Desbordes-Valmore, avec une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 215-216, 1842
« Le dernier Rendez-vous », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Nouvelle édition augmentée et précédée d’une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 189-190, 1860
« Le dernier Rendez-vous », Marceline Desbordes-Valmore. Élégies, Paris : Librairie Payot et Cie, p. 57-58, 1913
« Le Dernier rendez-vous », Marceline Desbordes-Valmore. Les plus beaux vers de Desbordes-Valmore, Paris : Nilsson, p. 111-112, 1920?
« Le dernier Rendez-vous », Marceline Desbordes-Valmore. Le Livre des Tendresses, Paris : Nilsson, p. 55-57, 1930
« Le dernier rendez-vous », Boyer d’Agen. Les greniers et la guitare de Marceline, Paris : Marcel Seheur, p. 3-4, 1931
« Le Dernier Rendez-Vous », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Préface et choix d’Yves Bonnefoy, Paris : Gallimard nrf, p. 69-70, 1983
« Le dernier rendez-vous », Marceline Desbordes-Valmore. Poesie, a cura di Giuseppe Pintorno, disegni di Francesca Amat, testo francese a fronte, La Vita Felice, p. 76-78, 1994
« Le dernier rendez-vous », Marceline Desbordes-Valmore. Poesie. Introduzione e cura di Danilo Vicca, Rome : Aracne, p. 116-118, 2008
« Le dernier Rendez-vous », Marceline Desbordes-Valmore. Qui me rendra ces jours où la vie a des ailes, Paris : Gallimard / Télérama, 2013
« Le Dernier Rendez-vous », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Dossier par Virginie Belzgaou, Folio+ Lycée, Paris : Gallimard, 2021
« L’ultimo appuntamento », Walter Vaccari, Liriche d’Amore, p. 63, Milan : Modernissima, 1923
« L’ultimo appuntamento », Giuseppe Pintorno, Poesie, a cura di Giuseppe Pintorno, disegni di Francesca Amat, testo francese a fronte, p. 77-79, Milan : La Vita Felice, 1994
« L’ultimo appuntamento », Danilo Vicca, Marceline Desbordes-Valmore. Poesie. Introduzione e cura di Danilo Vicca, p. 117-119, Roma : Aracne, 2008
Charles-Marie Widor, « Adieu », Paris : Hamelle, 1872 ; à Madame Trélat.
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
LE DERNIER RENDEZ-VOUS
Mon seul amour ! embrasse-moi.
Si la mort me veut avant toi,
Je bénis Dieu ; tu m’as aimée !
Ce doux hymen eut peu d’instants :
Tu vois ; les fleurs n’ont qu’un printemps,
Et la rose meurt embaumée.
Mais quand, sous tes pieds renfermée,
Tu viendras me parler tout bas,
Crains-tu que je n’entende pas ?
Je t’entendrai, mon seul amour !
Triste dans mon dernier séjour,
Si le courage t’abandonne ;
Et la nuit, sans te commander,
J’irai doucement te gronder,
Puis te dire : "Dieu nous pardonne !"
Et, d’une voix que le ciel donne,
Je te peindrai les cieux tout bas :
Crains-tu de ne m’entendre pas ?
J’irai seule, en quittant tes yeux,
T’attendre à la porte des Cieux,
Et prier pour ta délivrance.
Oh ! dussé-je y rester longtemps,
Je veux y couler mes instants
À t’adoucir quelque souffrance ;
Puis un jour, avec l’Espérance,
Je viendrai délier tes pas ;
Crains-tu que je ne vienne pas ?
Je viendrai, car tu dois mourir,
Sans être las de me chérir ;
Et comme deux ramiers fidèles,
Séparés par de sombres jours,
Pour monter où l’on vît toujours,
Nous entrelacerons nos ailes !
Là, nos heures sont éternelles :
Quand Dieu nous l’a promis tout bas,
Crois-tu que je n’écoutais pas ?
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