Poème « Détachement »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « Il est des maux sans nom, dont la morne amertume… »
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Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « XXVI. Détachement », Marceline Desbordes-Valmore. Les Pleurs. Poésies nouvelles, Paris : Charpentier, 1833
  • « Détachement », Marceline Desbordes-Valmore. Les Pleurs. Poésies nouvelles, Paris : Madame Goullet, 1834

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Détachement », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1819-1833. Idylles. Élégies, Paris : Lemerre, p. 217, 1886
  • « Détachement », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome second, Paris : Éditions du Trianon, p. 239, 1932
  • « Détachement », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 214, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « Détachement », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de madame Desbordes-Valmore, avec une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 296, 1842
  • « Détachement », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Nouvelle édition augmentée et précédée d’une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 252, 1860
  • « Détachement », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres choisies de Marceline Desbordes-Valmore avec études et notices par Frédéric Loliée, Paris : Libairie Ch. Delagrave, p. 71, 1909
  • « Détachement », Marceline Desbordes-Valmore. Élégies, Paris : Librairie Payot et Cie, p. 67-68, 1913
  • « Détachement », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Choix et notice par Oscar Colson. Bibliothèque francaise, Vol. LVI, Berlin : Internationale Bibliothek, p. 104, 1923
  • « Détachement », Marceline Desbordes-Valmore. Le Livre des Tendresses, Paris : Nilsson, p. 65, 1930
  • « Détachement », Marceline Desbordes-Valmore, Choix et introduction par Raymonde Vincent, Paris : Egloff, p. 73, 1947
  • « Détachement », Jeanine Moulin. Poètes d’aujourd’hui. Marceline Desbordes-Valmore, Paris : Seghers, p. 143-144, 1955
  • « Détachement », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Préface de Alain Bosquet, Paris : Le livre club du libraire, p. 70, 1961
  • « Détachement », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes, Paris : Tchou, p. 86, 1965
  • « Détachement », Marceline Desbordes-Valmore. Liriche d’amore. Introduzione, versione poetica dal francese e note di Maria Luisa Spaziani. Testo originale a fronte, Milan : Gallino, p. 42, 2004
  • « Détachement », Marceline Desbordes-Valmore. Comme à ténèbre, Le Serment de fidélité, collection La bibliothèque des impardonnables, Paris : Fario, p. 55, 2017

Traductions du poème :

  • italien :
    • « Distacco », Maria Luisa Spaziani, Liriche d’amore. Introduzione, versione poetica dal francese e note di Maria Luisa Spaziani. Testo originale a fronte, p. 43, Milano : Gallino, 2004
  • russe :
    • « Равнодушие », Vera Orlovskaya (Вера Орловская), Люксембургский сад. Из французской поэзии XIX-XX вв, Saint-Pétersbourg : Алетейя (Aletheia), 2015

Partition du poème mis en musique :

  • Henri Kaiser, « Détachement », Paris : Maurice Sénart, 1928.





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

DÉTACHEMENT

        Yet, are there souls with whom my own would rest,
        whom I might bless, with whom I might be blessed !
                    Byron.
        Combien il faut avoir souffert, pour être fatigué
        même de l’espérance !
                    Pauline.

  Il est des maux sans nom, dont la morne amertume
  Change en affreuses nuits nos jours qu’elle consume.
  Se plaindre est impossible ; on ne sait plus parler ;
  Les pleurs même du cœur refusent de couler.
  On ne se souvient pas, perdu dans le naufrage,
  De quel astre inclément s’est échappé l’orage.
  Qu’importe ? Le malheur s’est étendu partout ;
  Le passé n’est qu’une ombre, et l’attente un dégoût.

  C’est quand on a perdu tout appui de soi-même ;
  C’est quand on n’aime plus, que plus rien ne nous aime ;
  C’est quand on sent mourir son regard attaché
  Sur un bonheur lointain qu’on a longtemps cherché,


Créé pour nous peut-être ! et qu’indigne d’atteindre,
On voit comme un rayon trembler, fuir... et s’éteindre.





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