Nicolas Bruet, « À l’écho », Paris / Lyon / Dijon : Duffaut / Cartoux / N. Bruet, 1825 ; Dédiée à Madame Aglaé Barbier.
[Antoine] Bohrer, « L’Écho », Paris : Collection des Parallèles, 1928.
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
L’ÉCHO
Écho ! voici l’aurore,
Taisez-vous !
La vallée est sonore,
Ne lui dites pas encore
Le nom qui me rend jaloux ;
Taisez-vous !
Le rossignol s’éveille,
Je l’entends !
Que n’est-il à l’oreille
D’une beauté qui sommeille !
Mais celle-là que j’attends,
Je l’entends !
Au bord d’une onde pure,
Je la vois !
Miroir de sa parure,
L’eau, dans un tendre murmure
Voudrait imiter sa voix...
Je la vois !
Viens vite et sous l’ombrage
Cachons-nous !
Ô bergère, à notre âge,
Tu le sais, même au village
On médit d’un rendez-vous :
Cachons-nous !
Voici la nuit, bergère ;
Avant toi,
Je vais quitter, ma chère,
Cet asile du mystère ;
Demain j’y serai, crois-moi,
Avant toi !
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