Poème « Écrivez-moi »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « Pour Dieu ! mon amie,… »
logo Wikidata


Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « XLV. Écrivez-moi ! », Marceline Desbordes-Valmore. Les Pleurs. Poésies nouvelles, Paris : Charpentier, 1833
  • « Écrivez-moi », Marceline Desbordes-Valmore. Les Pleurs. Poésies nouvelles, Paris : Madame Goullet, 1834

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Écrivez-moi », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. Reliquiæ. Volume 4, Paris : A. Lemerre, p. 98-99, 1922
  • « Écrivez-moi », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome second, Paris : Éditions du Trianon, p. 301-302, 1932
  • « Écrivez-moi », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 233, 1973

Édition du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « Écrivez-moi », Boyer d’Agen. Les greniers et la guitare de Marceline, Paris : Marcel Seheur, p. 48, 1931

Traduction du poème :

  • anglais :
    • « Write Me », J. S. A. Lowe, Gretchen Schultz (ed.), An Anthology of Nineteenth-century Women’s Poetry from France, p. 21-23, New York : The Modern Language Association of America, 2008





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

ÉCRIVEZ-MOI

      Je volerais vite, vite, vite,
      Si j’étais petit oiseau !
          Béranger.

    Pour Dieu ! mon amie,
    Vivez-vous encor’?
    Ou, fleur endormie
    Au jardin de mort,
    Faites-vous un rêve
    Doux comme vos yeux?
    Qu’un ange l’achève,
    Et vous porte aux cieux !

    Car cette vallée
    Est sombre pour nous ;
    Notre âme exilée
    Y rampe à genoux ;
    On coupe nos ailes,
    Dans ce lieu d’effroi ;
    Je pleure après elles,
    Et l’on rit de moi !

    Et vous ! si charmante,
    Belle au triste accent,
    Voyageuse amante
    De quelque ange absent ;
    Quand vos traits de femme
    Dans l’ombre ont passé,
    "C’est, dis-je en mon âme,
    Un ange blessé !"

    Car votre auréole
    Se montrait un peu ;
    Dans votre parole
    Languissait un feu ;
    Vos grâces brûlantes
    De divins amours,
    Vous rendaient trop lentes
    Les nuits de nos jours !

    Si, frêle et chérie,
    Vous quittez ce lieu,
    De votre patrie,
    Criez-nous adieu !
    Pour moi, désolée
    De l’oubli du temps,
    Moi, l’autre exilée,
    Je prie, et j’attends !







Signaler une erreur ou transmettre un commentaire

Votre nom et/ou votre adresse de courriel :
Votre commentaire (les commentaires sont transmis à l'équipe d'administration du site mais ne sont pas affichés sur le site et ne donnent pas lieu à une réponse) :