Poème « L’église d’Arona »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « On est moins seul au fond d’une église déserte :… »
logo Wikidata


Éditions du poème :

Édition du poème dans des recueils :

  • « L’Église d’Arona », Marceline Desbordes-Valmore. Bouquets et prières, Paris : Dumont, p. 161-162, 1843

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « L’église d’Arona », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1833-1859. Élégies. Romances. Mélanges. Fragments. Poésies posthumes, Paris : Lemerre, p. 107-108, 1886
  • « L’église d’Arona », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 476, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « L’Église d’Arona », Marceline Desbordes-Valmore. Idylles et élégies, Paris : Lemerre, p. 80-81, 1920
  • « L’Église d’Arona », Jeanine Moulin. Poètes d’aujourd’hui. Marceline Desbordes-Valmore, Paris : Seghers, p. 197, 1955
  • « L’Église d’Arona », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Préface et choix d’Yves Bonnefoy, Paris : Gallimard nrf, p. 158, 1983
  • « L’église d’Arona (Italie) », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes choisis. Le Livre de Poche Jeunesse. Fleurs d’encre, Paris : Hachette jeunesse, p. 82, 1997
  • « L’église d’Arona (Italie) », Marceline Desbordes-Valmore. Textes choisis et présentés par Marc Bertrand, HB Editions, p. 29-30, 2001
  • « L’église d’Arona », Marceline Desbordes-Valmore. Liriche d’amore. Introduzione, versione poetica dal francese e note di Maria Luisa Spaziani. Testo originale a fronte, Milan : Gallino, p. 76, 2004
  • « L’église d’Arona », Marceline Desbordes-Valmore. Des fleurs et des pleurs. Poésies choisies. Choix des poèmes par Yohann Ringuedé, Librio 3€, Paris : J’ai lu, p. 78, 2023

Traductions du poème :

  • italien :
    • « La chiesa di Arona », Maria Luisa Spaziani, Liriche d’amore. Introduzione, versione poetica dal francese e note di Maria Luisa Spaziani. Testo originale a fronte, p. 77, Milano : Gallino, 2004
  • slovène :
    • « Cerkev v Aroni », Marija Javoršek, Pesmi srca, Ljubljana : Zbirka Documenta, 2014
    • « Cerkev v Aroni », Marija Javoršek, Poezije, Ljubljana : Književno društvo Hiša poezije, 2016





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

L’ÉGLISE D’ARONA

(Italie)

  On est moins seul au fond d’une église déserte :
  De son père inquiet c’est la porte entr’ouverte ;
  Lui qui bénit l’enfant, même après son départ,
  Lui, qui ne dit jamais : « N’entrez plus, c’est trop tard ! »

  Moi, j’ai tardé, Seigneur, j’ai fui votre colère,
  Comme l’enfant qui tremble à la voix de son père,
  Se dérobe au jardin tout pâle, tout en pleurs,
  Retient son souffle et met sa tête dans les fleurs ;
  J’ai tardé ! Retenant le souffle de ma plainte,
  J’ai levé mes deux mains entre vous et ma crainte ;
  J’ai fait la morte ; et puis, en fermant bien les yeux,
  Me croyant invisible aux lumières des cieux,
  Triste comme à ténèbre au milieu de mon âme,
  Je fuyais. Mais, Seigneur ! votre incessante flamme,
  Perçait de mes détours les fragiles remparts,
  Et dans mon cœur fermé rentrait de toutes parts !

  C’est là que j’ai senti, de sa fuite lassée,
  Se retourner vers vous mon âme délaissée ;
  Et me voilà pareille à ce volage enfant,
  Dépouillé par la ville, et qui n’a bien souvent
  Que ses débiles mains pour voiler son visage,
  Quand il dit à son père : Oh ! que n’ai-je été sage !





Signaler une erreur ou transmettre un commentaire

Votre nom et/ou votre adresse de courriel :
Votre commentaire (les commentaires sont transmis à l'équipe d'administration du site mais ne sont pas affichés sur le site et ne donnent pas lieu à une réponse) :