« Élégie », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore [en deux tomes]. Tome I., Paris : Boulland, p. 309-312, 1830
« Élégie », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Tome premier, Paris : Boulland, 1830
Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« Élégie. Dusses-tu me punir », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1819-1833. Idylles. Élégies, Paris : Lemerre, p. 101-102, 1886
« Élégie », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome premier, Paris : Éditions du Trianon, p. 158-159, 1931
« Élégie », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 73, 1973
Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :
« Élégie », Marceline Desbordes-Valmore. Élégies, Paris : Librairie Payot et Cie, p. 11-12, 1913
« Élégie. Dusses-tu me punir », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Marceline Desbordes-Valmore, Lyon : H. Lardanchet, p. 91-92, 1927
« Élégie », Marceline Desbordes-Valmore. Le Livre des Tendresses, Paris : Nilsson, p. 27, 1930
« Élégie : Dusses-tu me punir de rompre la première », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies Choisies de M. Desbordes-Valmore avec introduction et notes par Maurice Allem, Paris : Garnier Frères, p. 29-30, 1935
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
ÉLÉGIE
Dusses-tu me punir de rompre la première
Le serment imprudent qui fit pleurer l’amour ;
Dusses-tu repousser l’invincible retour
Qui ramène vers toi mon âme tout entière ;
Cette raison cruelle, où se cache l’orgueil,
M’a déjà coûté tant de larmes !
Va ! la souffrance est un écueil
Où viennent se briser ses armes.
Et toi, le tiendras-tu ce funeste serment ?
L’avons-nous prononcé... je m’en souviens à peine ;
Ce n’est pas nous ! sais-tu qui fit notre tourment ?
C’est l’orgueil : il sépare, il ressemble à la haine.
Lequel aurait pu dire adieu sans quelques pleurs ?
Hélas ! lorsque, entraînés vers les mêmes rivages,
Deux ruisseaux sont unis, forcent-ils les orages
À diviser leurs flots parés des mêmes fleurs ?
Si quelque main, contraire à leur pente chérie,
Forçait l’un à couler vers un autre séjour,
La plus faible moitié serait bientôt tarie,
Et l’autre, en murmurant, sécherait à son tour.
Leurs limpides destins furent notre partage ;
J’y revois nos amours comme au fond d’un miroir ;
Où sont tes yeux, ma vie ?... ah ! quand je peux les voir,
Ils m’en disent bien davantage !
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