Poème « Élégie »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « Fut-elle donc pour moi seule charmante,… »
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Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « Élégie », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore [en deux tomes]. Tome II., Paris : Boulland, p. 199-202, 1830
  • « Élégie », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Tome troisième, Paris : Boulland, 1830

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Élégie. Parti ! », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1819-1833. Idylles. Élégies, Paris : Lemerre, p. 155-156, 1886
  • « Élégie », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome second, Paris : Éditions du Trianon, p. 25, 1932
  • « Élégie », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 149, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « Elégie », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de madame Desbordes-Valmore, avec une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 131, 1842
  • « Elégie », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Nouvelle édition augmentée et précédée d’une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 123-124, 1860
  • « Élégie », Marceline Desbordes-Valmore, Valéria Gaillard. Poemas elegidos, Barcelone : Somos Libros, p. 70, 2019

Traduction du poème :

  • espagnol :
    • « Elegía », Valéria Gaillard, Poemas elegidos, p. 71, Barcelone : Somos Libros, 2019





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

ÉLÉGIE

      Fut-elle donc pour moi seule charmante,
    Cette pure ignorance où me tint l’amitié,
    Qui me cacha longtemps, peut-être par pitié,
    Que j’étais née, hélas, pour mourir son amante ?
    N’a-t-il jamais, jamais ressaisi la douceur
    De ses troubles soumis à ma raison craintive ;
    Où je pleurais pour lui, confidente naïve ;
    Où pour lui pardonner je me faisais sa sœur ?

    Quand il m’ôta ce nom, un désordre timide
    Lia ma voix saisie et mes vœux confondus ;
    Je n’osai plus répondre... Ah ! pour son cœur avide,
    Que d’aveux ignorés ! que de secrets perdus !
    Si j’ avais su parler ! si quelque humain langage
    Eût fait passer pour lui mon âme en mes discours,
    Si son charme éloquent m’eût prêté du secours,
    Il m’aimerait encor ! J’aimais trop... quel dommage !

    Toi qui, sans me comprendre, as passé près de moi,
    Quoi ! tu cherchais l’amour, et j’étais devant toi !





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