Poème « Élégie »

Premier vers dans l’édition de Marc Bertrand : « Il fait nuit : le vent souffle et passe dans ma lyre ;… »


Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « Élégie », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore [en deux tomes]. Tome I., Paris : Boulland, p. 223-226, 1830
  • « Élégie », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Tome premier, Paris : Boulland, 1830

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Élégie. Il fait nuit », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1819-1833. Idylles. Élégies, Paris : Lemerre, p. 72, 1886
  • « Élégie », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome premier, Paris : Éditions du Trianon, p. 118, 1931
  • « Élégie », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 61, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « Élégie », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de madame Desbordes-Valmore, avec une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 70, 1842
  • « Élégie », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Nouvelle édition augmentée et précédée d’une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 69, 1860
  • « Élégie », Marceline Desbordes-Valmore. L’amour, l’amitié, les enfants, mélanges. Choix, notices biographique et bibliographique par Alphonse Séché, Paris : Louis-Michaud, p. 34, 1910
  • « Élégie. Il fait nuit.... », Marceline Desbordes-Valmore. Idylles et élégies, Paris : Lemerre, p. 13-14, 1920
  • « Élégie : Il fait nuit », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Choix et notice par Oscar Colson. Bibliothèque francaise, Vol. LVI, Berlin : Internationale Bibliothek, p. 70-71, 1923
  • « Élégie », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies choisies. Notice et notes par Marguerite Plessis. Les classiques pour tous ; N° 344, Paris : Hatier, p. 14, 1926
  • « Élégie. Il fait nuit : le vent souffle », Marceline Desbordes-Valmore. Choix de poésies. Préface par André Dumas. Bibliothèque-Charpentier, Paris : Fasquelle, p. 113-113, 1933
  • « Élégie », Marceline Desbordes-Valmore, Choix et introduction par Raymonde Vincent, Paris : Egloff, p. 24, 1947
  • « Élégie », Jeanine Moulin. Poètes d’aujourd’hui. Marceline Desbordes-Valmore, Paris : Seghers, p. 139-140, 1955
  • « Élégie. Il fait nuit », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Préface de Alain Bosquet, Paris : Le livre club du libraire, p. 48, 1961
  • « Élégie (Il fait nuit : le vent souffle...) », Marceline Desbordes-Valmore. Liriche d’amore. Introduzione, versione poetica dal francese e note di Maria Luisa Spaziani. Testo originale a fronte, Milan : Gallino, p. 6, 2004

Traductions du poème :

  • italien :
    • « Elegia (È notte, il vento soffia...) », Maria Luisa Spaziani, Liriche d’amore. Introduzione, versione poetica dal francese e note di Maria Luisa Spaziani. Testo originale a fronte, p. 7, Milano : Gallino, 2004
  • japonais :
    • « エレジー », Tamotsu Tanabe (田辺保), さよならをそっとひとりで ヴァルモール夫人の愛の詩, Tokyo : サンリオ (Sanrio), 1979
    • « エレジー Élégie », 壺齋散人訳 (Tsubosai Sanjin),





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

ÉLÉGIE

    Il fait nuit : le vent souffle et passe dans ma lyre ;
    Ma lyre tristement s’éveille auprès de moi :
    On dirait qu’elle pleure un tourment, un délire ;
    On dirait qu’elle essaie à se plaindre de toi ;
    De toi, qu’elle appelait pour m’aider à t’attendre,
    Qui la rendis si vraie, et par malheur si tendre !
    Car tu ne peux ravir à ses accords touchants
    Ton nom, toujours ton nom, qui courait dans mes chants.
    Elle ne le dit plus ce nom doux et sonore ;
    Elle ne le dit plus, elle le pleure encore !
    Combien elle a frémi, combien elle a chanté,
    Sous les prompts battements de mon cœur agité,
    Alors que, dans l’orgueil des amantes aimées,
    Je confiais mon âme aux cordes animées !
    Je croyais que les cieux ne donnaient tant d’amour
    Que pour en pénétrer une autre âme à son tour !

    Ah ! j’aurais dû mourir, doucement endormie,
    Dans cette erreur charmante où j’étais ton amie.
    Devrait-on s’éveiller de ces rêves confus,
    Pour y penser toujours, et pour n’y croire plus ?







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