« Elle allait s’embarquer encore », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies inédites de Madame Desbordes-Valmore publiées par M. Gustave Revilliod, Genève : Jules Fick, p. 103-104, 1860
« Elle allait s’embarquer encore », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Mme Desbordes-Valmore publiées par Gustave Revilliod (deuxième édition), Genève : Jules-Guillaume Fick, p. 119-120, 1873
Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« Elle allait s’embarquer encore », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1819-1859. Les Enfants et les Mères, Paris : Lemerre, p. 240-241, 1887
« Elle allait s’embarquer encore », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 534, 1973
Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :
« Elle allait s’embarquer encore », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Paris : Garnier Frères, p. 187-188, 1869
« Elle allait s’embarquer encore », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Deuxième édition. Revue et augmentée. Paris : Garnier Frères, p. 192-193, 1873
« Elle allait s’embarquer encore », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Troisième édition. Revue et augmentée. Paris : Garnier Frères, p. 192-193, 1876
« Elle allait s’embarquer encore », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Quatrième édition. Paris : Garnier Frères, p. 192-193, 1881
« Elle allait s’embarquer encore », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes choisis. Le Livre de Poche Jeunesse. Fleurs d’encre, Paris : Hachette jeunesse, p. 44-45, 1997
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
ELLE ALLAIT S’EMBARQUER ENCORE
Où vas-tu, fille chérie ?
Quelle nouvelle patrie
Entre la terre et les cieux,
Loin de mon aile qui casse,
Offre à ton vol tant d’espace
Qu’il te dérobe à mes yeux ?
Prends garde, jeune adorée,
Qui de ma vie ulcérée
Otes la plus chère fleur !
Prends garde que ton courage
Ne te soit dans un autre âge
Payé par une douleur !
Car ton courage a des armes
Puissantes contre mes larmes
Qui ne peuvent te parler ;
Mais les larmes d’une mère
Suivent d’une trace amère
L’enfant qui les fait couler.
Ô jeune âme, ô jeune fille,
Qu’attire une autre famille,
Mon souvenir t’y suivra.
Elle t’offre l’abondance,
L’éclat et l’indépendance,
Mais l’amour y manquera.
L’amour, ce ciment des âmes,
Ce pur anneau de deux flammes
Qui luttent contre le vent,
Loin que l’absence l’altère,
Là-bas où finit la terre
Rejoint la mère à l’enfant !
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