Poème « L’enfant au miroir »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « Si j’étais assez grande,… »
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Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « L’enfant au miroir », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies inédites de Madame Desbordes-Valmore publiées par M. Gustave Revilliod, Genève : Jules Fick, p. 180-182, 1860
  • « L’enfant au miroir », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Mme Desbordes-Valmore publiées par Gustave Revilliod (deuxième édition), Genève : Jules-Guillaume Fick, p. 200-202, 1873

Prépublication :

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « L’Enfant au miroir », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1819-1859. Les Enfants et les Mères, Paris : Lemerre, p. 115-117, 1887
  • « L’enfant au miroir », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 556, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « L’Enfant au miroir », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Paris : Garnier Frères, p. 66-68, 1869
  • « L’Enfant au miroir », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Deuxième édition. Revue et augmentée. Paris : Garnier Frères, p. 66-68, 1873
  • « L’Enfant au miroir », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Troisième édition. Revue et augmentée. Paris : Garnier Frères, p. 66-68, 1876
  • « L’Enfant au miroir », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Quatrième édition. Paris : Garnier Frères, p. 66-68, 1881
  • « L’Enfant au miroir », Marceline Desbordes-Valmore. Enfants. Illustrations de la comtesse D. de C., Tours : Alfred Mame et fils, p. 15-16, 1923
  • « L’enfant au miroir », Marceline Desbordes-Valmore. Le Livre des enfants. Poésies de Marceline Desbordes-Valmore. Dessins de André Hellé, Paris : Garnier frères, p. 26-28, 1924
  • « L’enfant au miroir », Marceline Desbordes-Valmore. Choix de poésies. Préface par André Dumas. Bibliothèque-Charpentier, Paris : Fasquelle, p. 228-229, 1933
  • « L’enfant au miroir », Marceline Desbordes-Valmore. Choix de poésies. Illustrations de G. Ducultit, Chamonix : Jean Landru, p. 127-129, 1944
  • « L’Enfant au miroir », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes, Paris : Tchou, p. 171-172, 1965
  • « L’Enfant au miroir », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Préface et choix d’Yves Bonnefoy, Paris : Gallimard nrf, p. 235-236, 1983
  • « L’enfant au miroir », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes choisis. Le Livre de Poche Jeunesse. Fleurs d’encre, Paris : Hachette jeunesse, p. 30-31, 1997
  • « L’enfant au miroir », Marceline Desbordes-Valmore. Amour partout ! et autres poèmes, illustré par Julie Joseph, Paris : Gallimard jeunesse, p. 10-11, 2021

Partitions du poème mis en musique :

  • Joseph-Bonaventure Laurens, « L’enfant au miroir ».
  • Alfred Bruneau, « L’Enfant au miroir », Paris : Heugel, 1928.





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

L’ENFANT AU MIROIR

À Mlle Émilie Bascans

    Si j’étais assez grande,
      Je voudrais voir
    L’effet de ma guirlande
      Dans le miroir.
    En montant sur la chaise,
      Je l’atteindrais ;
    Mais sans aide et sans aise,
      Je tomberais.

    La dame plus heureuse,
      Sans faire un pas,
    Sans quitter sa causeuse,
      De haut en bas,
    Dans une glace claire,
      Comme au hasard,
    Pour apprendre à se plaire
      Jette un regard.

    Ah ! c’est bien incommode
      D’avoir huit ans !
    Il faut suivre la mode
      Et perdre un temps ! ...
    Peut-on aimer la ville
      Et les salons !
    On s’en va si tranquille
      Dans les vallons !

    Quand ma mère qui m’aime
      Et me défend,
    Et qui veille elle-même
      Sur son enfant,
    M’emporte où l’on respire
      Les fleurs et l’air,
    Si son enfant soupire,
      C’est un éclair !

    Les ruisseaux des prairies
      Font des psychés
    Où, libres et fleuries,
      Les fronts penchés,
    Dans l’eau qui se balance,
      Sans nous hausser,
    Nous allons en silence
      Nous voir passer.

    C’est frais dans le bois sombre,
      Et puis c’est beau
    De danser comme une ombre
      Au bord de l’eau !
    Les enfants de mon âge,
      Courant toujours,
    Devraient tous au village
      Passer leurs jours !





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