« L’Enfant béni », Marceline Desbordes-Valmore. Bouquets et prières, Paris : Dumont, p. 253-256, 1843
Prépublication :
« L’Enfant béni », Musée des familles : lectures du soir, volume 10, Paris : Ch. Delagrave, p. 80, 1842-12
Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« L’Enfant béni », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1819-1859. Les Enfants et les Mères, Paris : Lemerre, p. 92-93, 1887
« L’enfant béni », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 495, 1973
Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :
« L’Enfant béni », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Paris : Garnier Frères, p. 79-80, 1869
« L’Enfant béni », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Deuxième édition. Revue et augmentée. Paris : Garnier Frères, p. 79-80, 1873
« L’Enfant béni », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Troisième édition. Revue et augmentée. Paris : Garnier Frères, p. 79-80, 1876
« L’Enfant béni », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Quatrième édition. Paris : Garnier Frères, p. 79-80, 1881
« L’enfant béni », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres choisies de Marceline Desbordes-Valmore avec études et notices par Frédéric Loliée, Paris : Libairie Ch. Delagrave, p. 156-157, 1909
« L’enfant béni », Marceline Desbordes-Valmore. Le Livre des enfants. Poésies de Marceline Desbordes-Valmore. Dessins de André Hellé, Paris : Garnier frères, p. 34-35, 1924
« L’enfant béni », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes choisis. Le Livre de Poche Jeunesse. Fleurs d’encre, Paris : Hachette jeunesse, p. 52-53, 1997
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
L’ENFANT BÉNI
A Marie Berthoud
Puisque la Vierge vous défend,
Je vais là-bas, mon doux enfant,
Vous chercher des choses jolies,
Des fuseaux, des perles polies,
Qu’on donne aux anges d’ici-bas :
Vous en aurez ; ne criez pas !
Laissez couver le feu qui dort ;
Jouez loin de ses rayons d’or :
Il consumerait vos dentelles
Et vous, nos espérances belles !
Le feu ne doit pas se toucher :
Il ne vient que trop nous chercher.
En prière il faut vous tenir,
Pour m’entendre au loin revenir.
Gardez-vous d’ouvrir à personne,
Aussi fort que la cloche sonne ;
Quand même ce serait le roi.
N’ouvrez qu’à Dieu, n’ouvrez qu’à moi !
Enfin, puisque Dieu vous bénit,
Et verse du blé sur le nid,
À présent tout rit sur la terre ;
Car, dans un doux coin solitaire,
Un fruit mûr, un peu de froment,
Font tourner la terre gaîment.
La Vierge aime à suivre des yeux
L’âme qu’elle a nourrie aux cieux ;
Et quand votre mère est sortie,
Près de l’Enfant-Jésus blottie,
Vous n’avez qu’à bien écouter :
Votre âme l’entendra chanter !
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