Poème « L’étranger au village »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « Un étranger vint un jour au bocage ;… »
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Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Édition du poème dans des recueils :

Édition du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « L’étranger au village », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 587, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « Le Nom d’Olivier », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de madame Desbordes-Valmore, avec une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 220-221, 1842
  • « Le Nom d’Olivier », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Nouvelle édition augmentée et précédée d’une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 193, 1860

Autres éditions du poème :

Partitions du poème mis en musique :

  • Michel Augustin Quinebaux, « L’étranger », Paris : Chez Lélu et F. Louis, 1819.
  • Hilaire-Nicolas Guénin, « L’Étranger au Village », Paris : Auguste Leduc, 1820 ; à madame la comtesse Arthur de Bouillé (dédicataire du recueil).
  • Mlle L. B., « L’Étranger au village », Paris : Meissonnier, 1822?.
  • Antoine Joseph Lechallier , « L’Étranger au village », Paris : H. Lemoine, 1825.
  • Jean-Baptiste-Pierre Lélu, « L’étranger », Paris : Collection des Parallèles, 1928.





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

L’ÉTRANGER AU VILLAGE.

  Un étranger vint un jour au bocage ;
  On célébrait la noce de Julien :
  Je crus qu’Amour arrivait au village,
  Et mon regard s’arrêta sur le sien.

  On l’entoura ; moi, je restai muette :
  Il fit danser l’épouse de Julien.
  Le bouquet blanc tomba du sein d’Annette,
  Et je tremblai qu’il ne donnât le sien.

  Qu’elle est heureuse, Annette, mon amie !
  Pour son époux elle a nommé Julien.
  Quel nom, me dis-je, embellira ma vie,
  Si l’étranger ne m’apprend pas le sien ?

  Il m’aborda : Dieu ! que j’étais craintive !
  Il me parla du bonheur de Julien.
  En rougissant je m’éloignai pensive ;
  En m’éloignant mon cœur chercha le sien.

  Il me suivit ; je ne pus m’en défendre :
  Il était tendre et plus beau que Julien.
  Sa voix tremblait ; mais si j’ai su l’entendre,
  Notre hameau sera bientôt le sien.








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