Poème « L’exil »

Premier vers dans l’édition de Marc Bertrand : « Sous des cyprès j’abandonne ma lyre :… »


Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « L’Exil », Boyer d’Agen. Œuvres manuscrites de Marceline Desbordes-Valmore : albums à Pauline, Paris : A. Lemerre, p. 45, 1921
  • « L’Exil », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. Reliquiæ. Volume 4, Paris : A. Lemerre, p. 235, 1922
  • « L’exil », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 626, 1973
  • « L’exil », Marc Bertrand. Marceline Desbordes-Valmore, œuvre poétique, Lyon : Jacques André éditeur, p. 484, 2007

Édition du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « L’exil », Marceline Desbordes-Valmore. Choix de poésies. Préface par André Dumas. Bibliothèque-Charpentier, Paris : Fasquelle, p. 206-210, 1933

Partitions du poème mis en musique :

  • Albertine Gantier, « L’Exil », Bruxelles : chez l’auteur, 1818 ; À madame Léopoldine Vanderfosse, née Goubau d’Hooghvorst.
  • Gioseffo Catrufo, Valentin Castelli, « L’exil », Paris : Pacini, 1819.
  • Michel Augustin Quinebaux, « L’Exil », Paris : Chez Mme Veuve Benoist, 1820.





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

L’EXIL

  Sous des cyprès j’abandonne ma lyre :
  Son vain secours ne soutient plus ma voix.
  Le froid du soir a glacé mon délire,
  Et j’ai chanté pour la dernière fois,
        Sous des cyprès.

  Dans mon exil, Amour, pourquoi me suivre ?
  Avec la mort, s’éteint le souvenir :
  Peux-tu régner sur qui cesse de vivre ?
  Fuis ! je n’ai plus qu’un moment d’avenir,
        Dans mon exil.

  Sur un tombeau viens-tu briser tes armes ?
  Vois ce désert, il n’y croît pas de fleurs.
  Pour te nourrir je n’ai plus que des larmes :
  Privé d’espoir, peux-tu vivre de pleurs,
        Sur un tombeau ?

  Console-toi de perdre un cœur si tendre.
  De sa blessure il ne pouvait guérir.
  Tu n’en formas qu’un seul, fait pour m’entendre ;
  On m’en sépare, il est temps de mourir.
        Console-toi !





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