Poème « L’exilé »

Premier vers dans l’édition de Marc Bertrand : « « Oui, je le sais, voilà des fleurs,… »


Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « L’Exilé », Marceline Desbordes-Valmore. Élégies, Marie et romances, Paris : François Louis, p. 39-40, 1819
  • « L’Exilé », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Mme Desbordes-Valmore. Troisième édition, Paris : François Louis, p. 151-152, 1820
  • « L’Exilé », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Troisième édition, Paris : Théophile Grandin, p. 157, 1822
  • « L’Exilé », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore [en deux tomes]. Tome I., Paris : Boulland, p. 475-476, 1830
  • « L’Exilé », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Tome second, Paris : Boulland, 1830

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « L’Exilé », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome premier, Paris : Éditions du Trianon, p. 255-256, 1931
  • « L’exilé », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 102, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « L’Exilé », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de madame Desbordes-Valmore, avec une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 187-188, 1842
  • « L’Exilé », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Nouvelle édition augmentée et précédée d’une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 170-171, 1860
  • « L’Exilé », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies Choisies de M. Desbordes-Valmore avec introduction et notes par Maurice Allem, Paris : Garnier Frères, p. 40, 1935
  • « L’Exilé », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies choisies, Ornements d’Henriette Huchard. Collection poétique. N° 4, Paris : Les Éditions De La Nouvelle France, p. 31-32, 1945
  • « L’exilé », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies, illustrations de Jean Pichard. Collection Bagatelle ; 7, Paris : Gründ, p. 27-28, 1945
  • « L’exilé », Marceline Desbordes-Valmore. L’Aurore en fuite. Poèmes choisis. Choix et préface par Christine Planté, Paris : Points, p. 30, 2010
  • « L’Exilé », Marceline Desbordes-Valmore, Hans Krieger. Tag des Feuers: Gedichte, Passau : Verlag Karl Stutz, p. 118, 2012
  • « L’Exilé », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Dossier par Virginie Belzgaou, Folio+ Lycée, Paris : Gallimard, 2021
  • « L’exilé », Marceline Desbordes-Valmore. Des fleurs et des pleurs. Poésies choisies. Choix des poèmes par Yohann Ringuedé, Librio 3€, Paris : J’ai lu, p. 19-20, 2023

Autre édition du poème :

  • « L’Exilé », Almanach des dames, Tubingue : J. G. Cotta ; Paris : Treuttel & Würtz, p. 47-48, 1820

Traductions du poème :

  • allemand :
    • « Der Verbannt », Hans Krieger, Tag des Feuers: Gedichte, Passau : Verlag Karl Stutz, 2012
  • japonais :
    • « 流されびと », Tamotsu Tanabe (田辺保), 恋の涙はもういらない ヴァルモール詩集, p. 74-75, Tokyo : サンリオ (Sanrio), 1983
  • slovène :
    • « Izgnanec », Marija Javoršek, Pesmi srca, Ljubljana : Zbirka Documenta, 2014
    • « Izgnanec », Marija Javoršek, Poezije, Ljubljana : Književno društvo Hiša poezije, 2016

Partition du poème mis en musique :

  • Alphonse Fontvanne, « L’Éxilé », Paris : Momigny, 1819 ; Dédiée à Monsieur Blangini.





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

L’EXILÉ

        "Oui, je le sais, voilà des fleurs,
      Des vallons, des ruisseaux, des prés et des feuillages ;
      Mais une onde plus pure et de plus verts ombrages
      Enchantent ma pensée, et me coûtent des pleurs.

        "Oui, je le vois, ces frais zéphyrs
      Caressent en jouant de naïves bergères ;
      Mais d’un zéphyr plus doux les haleines légères
      Attirent loin de moi mon âme et mes soupirs.

         "Ah ! je le sens, c’est que mon cœur,
      Las d’envier ces bois, ces fleurs, cette prairie,
      Demande, en gémissant, des fleurs à ma patrie :
      Ici rien n’est à moi, si ce n’est ma douleur."
        
        Triste exilé, voilà ton sort :
      La plainte de l’écho m’a révélé ta peine.
      Comme un oiseau captif, tu chantes dans ta chaîne ;
      Comme un oiseau blessé, j’y joins un cri de mort.

        Goûte l’espoir silencieux !
      Tu reverras un jour le sol qui te rappelle ;
      Mais rien ne doit changer ma douleur éternelle :
      Mon exil est le monde... et mon espoir aux cieux.





Signaler une erreur ou transmettre un commentaire

Votre nom et/ou votre adresse de courriel :
Votre commentaire (les commentaires sont transmis à l'équipe d'administration du site mais ne sont pas affichés sur le site et ne donnent pas lieu à une réponse) :