Poème « La fête de Thomas Moore »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « Pourquoi demander l’heure ? Eh ! qu’importe comment… »
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Éditions du poème :

Édition du poème dans des recueils :

Édition du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « La fête de Thomas Moore », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 493, 1973





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

LA FÊTE

de Thomas Moore

  Pourquoi demander l’heure ? Eh ! qu’importe comment
  Le temps a secoué ses ailes sur nos têtes ?
  Va, les minutes d’or qui brillent dans ces fêtes
  Sont les trésors d’un Dieu plus jeune et plus charmant.
  C’est un enfant qui rit, c’est le plaisir prodigue
  D’instants. Si le calcul fixait ce don rapide,
  Qui n’en ménagerait chaque parcelle ? Hélas !
  Le plaisir glisse et meurt : on ne sent point ses pas.

    Comme les baisers d’une femme,
    Ils sont trop vifs pour les compter,
    Trop légers pour les arrêter ;
    Et l’on n’enchaîne pas la flamme !

  Ainsi, remplis la coupe. Eh ! qu’importe comment
  Le temps roule son cercle et détruit nos journées ?
  Va, les minutes d’or, qui valent tant d’années,
  Sont les trésors d’un Dieu plus jeune et plus charmant !







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