Poème « La fiancée »

Premier vers dans l’édition de Marc Bertrand : « À ma belle patrie… »


Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « La Fiancée », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Troisième édition, Paris : Théophile Grandin, p. 171-172, 1822
  • « La Fiancée », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore [en deux tomes]. Tome I., Paris : Boulland, p. 485-480, 1830
  • « La Fiancée », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Tome second, Paris : Boulland, 1830

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « La Fiancée », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome premier, Paris : Éditions du Trianon, p. 264-265, 1931
  • « La fiancée », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 104, 1973





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

À LA FIANCÉE

        À ma belle patrie
        Fais mes adieux, Amour ;
        La reverrai-je un jour,
        Cette France chérie ?
        Toi qui m’as su charmer,
        Parle pour moi, mon maître :
        Elle m’a donné l’être,
        Tu me le fais aimer.

        Dis-lui qu’à ta prière
        Je retiens mes soupirs,
        Mais que tes doux plaisirs
        Ne m’ont pas tout entière :


          Dis-lui que ton bandeau
          N’a pas séché mes larmes,
          Et qu’à travers tes charmes
          Je rêve à mon berceau.

          Vois-tu sur le rivage
          Mes compagnes en pleurs ?
          En leur jetant des fleurs,
          Voile-moi cette image.
          L’eau m’entraîne avec toi...
          Mais demain, à l’aurore,
          Te trouverai-je encore
          Entre le ciel et moi ?

          Quelle est cette voix tendre
          Qui prédit mon retour ?
          Tu parles bien, Amour,
          Mais laisse moi l’entendre :
          Oh ! n’en sois point jaloux,
          C’est la voix de mon père !
          Tout nous sera prospère,
          Il a prié pour nous.





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