Poème « La fiancée du marin »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « Tristesse amère… »
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Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « La Fiancée du Marin », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore [en deux tomes]. Tome II., Paris : Boulland, p. 433-438, 1830
  • « La Fiancée du Marin », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Tome troisième, Paris : Boulland, 1830

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « La fiancée du marin », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome second, Paris : Éditions du Trianon, p. 146-148, 1932
  • « La fiancée du marin », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 186, 1973

Partitions du poème mis en musique :

  • Pauline Duchambge, « La Fiancée du marin », Paris : J. Pleyel et fils aîné, 1827.
  • Edmond de Coussemaker, « La Fiancée du marin », Lillle : Madame Bohem, 1836.
  • Edmond de Coussemaker, « La Fiancée du marin », 1836-03-15 ; À Melle Uranie Mignard.
  • Charles de Dufort, « La fiancée du matelot », Paris : Heugel, 1838 ; à Mademoiselle Janssens.
  • Matthæus Joseph Hubert Beltjens, « La Fiancée du Marin », 1846 environ.





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

LA FIANCÉE DU MARIN

      Tristesse amère
      Ne peut crier :
      Pourtant, ma mère,
      Je veux prier.

      Là-haut peut-être
      On m’entendra :
      Qui m’a fait naître
      Me soutiendra.

      Jame qui m’aime
      Va me quitter ;
      Cette nuit même
      Doit l’emporter.


      Le temps est sombre,
      Et sur les flots
      Voyez-vous l’ombre
      Des matelots ?

      Dans leur nacelle
      Il s’engagea ;
      C’est encor elle
      Qui naufragea !

      On tend la voile ;
      Ô désespoir !
      Pas une étoile
      Pour l’entrevoir.

      À la chapelle,
      Avant le jour,
      Un vœu m’appelle,
      Un vœu d’amour.

      Il doit m’attendre ;
      J’y porte encor
      Un baiser tendre,
      Un anneau d’or.

      Don de mon père,
      C’est le dernier :
      Qu’il soit prospère
      Au marinier !

      C’est le symbole
      De mon lien ;
      Pour mon idole
      Je n’ai plus rien.

      Mais j’entends Jame
      Qui crie : "Adieu !"
      Et ma pauvre âme
      S’en va vers Dieu !





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