« Fileuse », Marceline Desbordes-Valmore. Bouquets et prières, Paris : Dumont, p. 291-292, 1843
Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« Fileuse », Boyer d’Agen. Œuvres manuscrites de Marceline Desbordes-Valmore : albums à Pauline, Paris : A. Lemerre, p. 160-161, 1921
« Fileuse », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. Reliquiæ. Volume 4, Paris : A. Lemerre, p. 253, 1922
« Fileuse », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 501, 1973
Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :
« Fileuse », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes, Paris : Tchou, p. 152, 1965
« Fileuse (« Le ciel est haut... ») », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes choisis. Le Livre de Poche Jeunesse. Fleurs d’encre, Paris : Hachette jeunesse, p. 127, 1997
« Fileuse », Marceline Desbordes-Valmore. L’Aurore en fuite. Poèmes choisis. Choix et préface par Christine Planté, Paris : Points, p. 156-158, 2010
« Fileuse », Marceline Desbordes-Valmore, Hans Krieger. Tag des Feuers: Gedichte, Passau : Verlag Karl Stutz, p. 134, 2012
« Fileuse », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Dossier par Virginie Belzgaou, Folio+ Lycée, Paris : Gallimard, 2021
Traductions du poème :
allemand :
« Spinnerin », Hans Krieger, Tag des Feuers: Gedichte, Passau : Verlag Karl Stutz, 2012
italien :
« Filatrice », Fernanda Fratoddi, Poesie e lettere, precedute da uno studio biografico critico a cura di Fernanda Fratoddi, p. 87, Foligno : F. Campitelli, 1926
slovène :
« Predica », Marija Javoršek, Pesmi srca, Ljubljana : Zbirka Documenta, 2014
« Predica », Marija Javoršek, Poezije, Ljubljana : Književno društvo Hiša poezije, 2016
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
FILEUSE
Le ciel est haut, la lune est rouge et pleine ;
Le tisserand chante à manquer d’haleine ;
La terre tourne et travaille tout bas ;
Et mon fuseau pourtant ne tourne pas !
Mon lin se casse,
Ma main est lasse ;
Sans toi, soleil,
J’ai tant sommeil !
De mon rouet le bruit me berce l’âme ;
J’ai les yeux gros de regarder la flamme.
Aube, chère aube, à quand votre retour ?
Je filerai quand filera le jour.
Mon lin se casse,
Ma main est lasse ;
Sans toi, soleil,
J’ai tant sommeil !
Mes yeux fermés suivent un si beau songe !
S’il n’est pas vrai, mon Dieu ! qu’il se prolonge.
Ô mes fuseaux, tournez si doucement
Que sur ma lampe il s’appuie un moment !
Mon lin se casse,
Ma main est lasse ;
Sans toi, soleil,
J’ai tant sommeil !
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