Poème « Fileuse »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « C’est l’oiseau qui passe,… »
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Éditions du poème :

Édition du poème dans des recueils :

  • « Fileuse », Marceline Desbordes-Valmore. Bouquets et prières, Paris : Dumont, p. 287-289, 1843

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Fileuse », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1833-1859. Élégies. Romances. Mélanges. Fragments. Poésies posthumes, Paris : Lemerre, p. 126-127, 1886
  • « Frileuse », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1819-1859. Les Enfants et les Mères, Paris : Lemerre, p. 217-218, 1887
  • « Fileuse », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 501, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « Fileuse », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes, Paris : Tchou, p. 151-152, 1965
  • « Fileuse (« C’est l’oiseau qui passe... ») », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes choisis. Le Livre de Poche Jeunesse. Fleurs d’encre, Paris : Hachette jeunesse, p. 128-129, 1997

Partition du poème mis en musique :

  • Marguerite Canal, « Fileuse », Paris : Laboratoires de la Passiflorine (imprimeur : Léon Ullmann), 1938.





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

FILEUSE

      C’est l’oiseau qui passe,
      Pleurant dans l’espace ;
      Et ce chant d’oiseau
      Suspend mon fuseau :

    "Nous ne voyons pas la colombe
    Livrer ses petits au vautour ;
    Si du nid le plus faible tombe,
    Elle se lamente à l’entour ;
    Jamais vers sa tendre couvée
    Elle n’a guidé le chasseur ;
    Jamais elle ne s’est privée
    De ses tourments pleins de douceur !"

      C’est l’oiseau qui passe,
      Pleurant dans l’espace ;
      Et ce chant d’oiseau
      Suspend mon fuseau :

    "Nous ne voyons pas l’hirondelle
    Percer le cœur de son enfant ;
    Tant qu’elle le tient sous son aile,
    Sa mère l’aime et le défend ;
    Si quelque beau nuage emporte
    L’enfant épris d’un autre amour,
    Ce n’est que quand la mère est morte,
    Qu’elle n’attend plus son retour !"

      C’est l’oiseau qui passe,
      Pleurant dans l’espace ;
      Et ce chant d’oiseau
      Suspend mon fuseau !





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