Poème « La fleur d’eau »

Premier vers dans l’édition de Marc Bertrand : « Fleur naine et bleue, et triste, où se cache un emblème,… »


Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Édition du poème dans des recueils :

  • « La Fleur d’eau », Marceline Desbordes-Valmore. Pauvres fleurs, Paris : Dumont, p. 19-21, 1839

Prépublications :

  • « Le Myosotis », Le Sélam, Morceaux choisis, inédits, de littérature contemporaire, Paris : F. Astoin, A. Levavasseur, p. 258-259, 1834
  • « Le Myosotis », Mme Desbordes-Valmore. La couronne de Flore, ou Mélange de poésie et de prose, Paris : Fleury Chavant, p. 58, 1837

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « La Fleur d’eau », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1833-1859. Élégies. Romances. Mélanges. Fragments. Poésies posthumes, Paris : Lemerre, p. 9-10, 1886
  • « La fleur d’eau », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 378, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « La fleur d’eau », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres choisies de Marceline Desbordes-Valmore avec études et notices par Frédéric Loliée, Paris : Libairie Ch. Delagrave, p. 39, 1909
  • « La Fleur d’eau », Marceline Desbordes-Valmore. L’amour, l’amitié, les enfants, mélanges. Choix, notices biographique et bibliographique par Alphonse Séché, Paris : Louis-Michaud, p. 10-11, 1910
  • « La Fleur d’eau », Marceline Desbordes-Valmore. Élégies, Paris : Librairie Payot et Cie, p. 25-26, 1913
  • « La fleur d’eau », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Choix et notice par Oscar Colson. Bibliothèque francaise, Vol. LVI, Berlin : Internationale Bibliothek, p. 116, 1923
  • « La Fleur d’Eau », Marceline Desbordes-Valmore. Le Livre des Tendresses, Paris : Nilsson, p. 9-10, 1930
  • « La Fleur d’eau », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Préface et choix d’Yves Bonnefoy, Paris : Gallimard nrf, p. 111-112, 1983
  • « La fleur d’eau », Marceline Desbordes-Valmore. Poesie, a cura di Giuseppe Pintorno, disegni di Francesca Amat, testo francese a fronte, La Vita Felice, p. 138-140, 1994
  • « La fleur d’eau », Marceline Desbordes-Valmore. Poesie. Introduzione e cura di Danilo Vicca, Rome : Aracne, p. 138, 2008
  • « La fleur d’eau », Marceline Desbordes-Valmore. L’Aurore en fuite. Poèmes choisis. Choix et préface par Christine Planté, Paris : Points, p. 98-99, 2010
  • « La Fleur d’eau », Marceline Desbordes-Valmore. 30 poèmes. Choix des poèmes et dossier par Alexis Buffet, Paris : Belin éducation, p. 40-42, 2022

Traductions du poème :

  • allemand :
  • anglais :
  • italien :
    • « Fior d’acqua », Giuseppe Pintorno, Poesie, a cura di Giuseppe Pintorno, disegni di Francesca Amat, testo francese a fronte, p. 139-141, Milan : La Vita Felice, 1994
    • « Il fiore d’acqua », Danilo Vicca, Marceline Desbordes-Valmore. Poesie. Introduzione e cura di Danilo Vicca, p. 139, Roma : Aracne, 2008
  • slovène :
    • « Ob bregu », Marija Javoršek, Pesmi srca, Ljubljana : Zbirka Documenta, 2014
    • « Ob bregu », Marija Javoršek, Poezije, p. 53, Ljubljana : Književno društvo Hiša poezije, 2016

Enregistrement du poème chanté :






Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

LA FLEUR D’EAU

  Fleur naine et bleue, et triste, où se cache un emblème,
  Où l’absence a souvent respiré le mot : J’aime !
  Où l’aile d’une fée a laissé ses couleurs,
  Toi, qu’on devrait nommer le colibri des fleurs,
  Traduis-moi : porte au loin ce que je n’ose écrire ;
  Console un malheureux comme eût fait mon sourire :
  Enlevée au ruisseau qui délasse mes pas,
  Dis à mon cher absent qu’on ne l’oubliera pas !

  Dis qu’à son cœur fermé je vois ce qui se passe ;
  Dis qu’entre nos douleurs je ne sens pour espace
  Que ton voile charmant d’amitié, que toujours
  Je puise dans ma foi les vœux que tu lui portes,
  Que je les lui dédie avec tes feuilles mortes,
  Frêles et seuls parfums répandus sur mes jours ;
  Dis qu’à veiller pour lui mon âme se consume,
  Qu’elle a froid, qu’elle attend qu’un regard la rallume !

  Dis que je veux ainsi me pencher sous mes pleurs,
  Ne trouver nulle joie au monde, au jour, aux fleurs ;
  Que la source d’amour est scellée en mon âme,
  Que je sais bien quelle âme y répondrait encor,
  Dont je serais la vie, et qui serait ma flamme ;
  Il le sait bien aussi : mais cette âme, elle dort ;
  Elle dort dans l’absence où s’effeuille ma vie,
  Où tu me dis pourtant que j’en serai suivie,
  Et ranimée un jour. Mais qu’il nous faut encor,
  Lui, brûler ; moi, languir pour contenter le sort.

  Va donc comme un œil d’ange éveiller son courage ;
  Dis que je t’ai cueillie à la fin d’un orage ;
  Que je t’envoie à lui comme un baiser d’espoir
  Et que se joindre ainsi c’est presque se revoir !







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