« Fleur d’Enfance », Marceline Desbordes-Valmore. Pauvres fleurs, Paris : Dumont, p. 99-101, 1839
Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« Fleur d’enfance », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1833-1859. Élégies. Romances. Mélanges. Fragments. Poésies posthumes, Paris : Lemerre, p. 32-34, 1886
« Fleur d’enfance », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 393, 1973
Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :
« Fleur d’Enfance », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de madame Desbordes-Valmore, avec une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 344-345, 1842
« Fleur d’Enfance », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Nouvelle édition augmentée et précédée d’une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 290-291, 1860
« Fleur d’enfance », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Choix et notice par Oscar Colson. Bibliothèque francaise, Vol. LVI, Berlin : Internationale Bibliothek, p. 182-184, 1923
« Fleur d’enfance », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Préface et choix d’Yves Bonnefoy, Paris : Gallimard nrf, p. 121-122, 1983
« Fleur d’enfance », Marceline Desbordes-Valmore. Poesie, a cura di Giuseppe Pintorno, disegni di Francesca Amat, testo francese a fronte, La Vita Felice, p. 150-152, 1994
« Fior d’infanzia », Giuseppe Pintorno, Poesie, a cura di Giuseppe Pintorno, disegni di Francesca Amat, testo francese a fronte, p. 151-153, Milan : La Vita Felice, 1994
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
FLEUR D’ENFANCE
L’haleine d’une fleur sauvage,
En passant tout près de mon cœur,
Vient de m’emporter au rivage,
Où naguère aussi j’étais fleur :
Comme au fond d’un prisme où tout change,
Où tout se relève à mes yeux,
Je vois un enfant aux yeux d’ange :
C’était mon petit amoureux !
Parfum de sa neuvième année,
Je respire encor ton pouvoir ;
Fleur à mon enfance donnée,
Je t’aime ! comme son miroir.
Nos jours ont séparé leur trame,
Mais tu me rappelles ses yeux ;
J’y regardais flotter mon âme :
C’était mon petit amoureux !
De blonds cheveux en auréole,
Un regard tout voilé d’azur,
Une brève et tendre parole,
Voilà son portrait jeune et pur :
Au seuil de ma pauvre chaumière
Quand il se sauvait de ses jeux,
Que ma petite âme était fière ;
C’était mon petit amoureux !
Cette ombre qui joue à ma rive
Et se rapproche au moindre bruit,
Me suit, comme un filet d’eau vive,
À travers mon sentier détruit :
Chaste, elle me laisse autour d’elle
Enlacer un chant douloureux ;
Hélas ! ma seule ombre fidèle,
C’est vous ! mon petit amoureux !
Femme ! à qui ses lèvres timides
Ont dit ce qu’il semblait penser,
Au temps où nos lèvres humides
Se rencontraient sans se presser ;
Vous ! qui fûtes son doux Messie,
L’avez-vous rendu bien heureux ?
Du cœur je vous en remercie :
C’était mon petit amoureux !
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