« Le Troubadour en voyage », Marceline Desbordes-Valmore. Élégies, Marie et romances, Paris : François Louis, p. 27-29, 1819
« Le Troubadour en voyage », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Mme Desbordes-Valmore. Troisième édition, Paris : François Louis, p. 141-143, 1820
« Le Troubadour en voyage », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Troisième édition, Paris : Théophile Grandin, p. 160-162, 1822
« Garat à Bordeaux », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore [en deux tomes]. Tome I., Paris : Boulland, p. 477-486, 1830
« Garat à Bordeaux », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Tome second, Paris : Boulland, 1830
Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« Garat à Bordeaux », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome premier, Paris : Éditions du Trianon, p. 257-259, 1931
« Garat à Bordeaux », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 102, 1973
Autres éditions du poème :
« Le Troubadour en voyage », Amour et Pudeur, ou le Romancier des Demoiselles, Paris : Louis Janet, p. 118-120, 1820
Antony Mocker, « Le Troubadour en voyage », Lyon : Arnaud, 1823 ; Dédié à Mme Elmance Chaix.
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
GARAT À BORDEAUX
"Avec ta gente mie,
Où vas-tu, troubadour ?"
"- Je vais à ma patrie
Demander un beau jour.
"Salut, rive enchantée,
Qui vis mes jeunes ans ;
De mon âme agitée
Reconnais les accents.
"Jadis ma souveraine
À sa cour m’arrêta ;
Et pour si noble reine
Ton troubadour chanta.
"Des belles la plus belle
Tombe en captivité ;
Avais chanté pour elle ;
Perdis ma liberté.
"De l’auguste Marie
Déplorai les malheurs :
En ce temps de furie,
On punissait les pleurs.
"Pour charmer ma misère,
Orgueil du troubadour,
J’ai chanté Bélisaire,
Henri-Quatre et l’Amour.
"N’ai sauvé de ma chaîne
Que ma lyre et l’honneur ;
Et l’or, qui tout entraîne,
N’entraîna pas mon cœur.
"Pastourelle naïve
Écouta mes leçons ;
Sa voix tendre et plaintive,
Y mêla ses doux sons.
"La jeune enchanteresse,
Écolière d’Amour,
Devint dame et maîtresse
Du pauvre troubadour.
"Au lieu de ta naissance,
Dit-elle, conduis-moi ;
Tu m’appris ta romance,
La chanterai pour toi.
"- Venez donc, gente mie ;
Lui dit ton troubadour ;
Allons à ma patrie
Demander un beau jour.
"Lyre ! ma douce lyre !
Obéis à mon cœur.
Le chant que je soupire
Est le chant du bonheur."
Signaler une erreur ou transmettre un commentaire
Votre nom et/ou votre adresse de courriel :
Votre commentaire (les commentaires sont transmis à l'équipe d'administration du site mais ne sont pas affichés sur le site et ne donnent pas lieu à une réponse) :